Le Président de la République, Felix Tshisekedi a adopté un ton maîtrisé et solennel lors de son discours sur l’état de la nation, afin de projeter l’image d’un pays en contrôle ayant pour objectif d’apaiser, de rassurer, de stabiliser le climat politique et rassurer les partenaires internationaux.
Pourtant, dans un contexte politiquement instable, où les Congolais de tout bord font face à l’insécurité, à l’inflation et à des incertitudes diplomatiques, le pays avait besoin de réponses précises, pas de formules soigneusement équilibrées.
Dans son speech, c’est de manière tacite que le Chef de l’Etat a évoqué un rassemblement national autour d’un Congo fort, unis et prospère, sans tarder dessus, ni donner un engagement formel pour un dialogue inclusif.
Felix Tshisekedi a-t-il fait abstraction des appels insistants de l’opposition et des confessions religieuses à un dialogue national inclusif ?
Selon plusieurs communicateurs du Chef de l’État, ayant pris part au sommet de l’entérinement de l’accord de paix à Washington, Félix Tshisekedi est désormais en position de force et ne cèdera plus à la pression politique à l’interne car il a des garanties des États-Unis d’Amérique, comme pour dire que, l’opposition doit mettre dans les oubliettes le fameux dialogue.
Dans un pays où les tensions politiques persistent, où la méfiance domine, un Dialogue aurait pu représenter un signal fort, un tournant. Au lieu de cela, le Président est resté dans l’ambiguïté, comme s’il voulait garder la carte sans la jouer.
Cette hésitation entretient l’incertitude et retarde les solutions consensuelles que réclame la conjoncture actuelle.
JAMES KABWE































































