La rébellion du M23/AFC, en violation totale du cessez-le-feu, tel que signé dans l’accord de Doha, a repris les attaques contre les positions de l’armée régulière dans les hauts plateaux de la province du Sud-Kivu avec pour objectif de prendre la ville d’Uvira, point hautement stratégique considéré comme un dernier verrou de cette contrée.
Dans un point de presse, l’un des responsables de la rébellion donne un ultimatum à l’armée burundaise venue officiellement en appui aux FARDC sur la base d’un accord bilatéral entre la RDC et le Burundi pour sécuriser la population de ce coin de la République, justifiant même que les problèmes des Congolais ne concernent pas les pays voisins et qu’ils n’ont pas l’intention d’attaquer le voisin.
« Dans la zone de Kamanyola, nous avons subi cette fois-ci des attaques qui venaient directement du Burundi. Et les collines où étaient installées les armes ou les canons de l’armée burundaise ont été bien identifiées et nous les avons citées. Mais nous avons appelé le Burundi à se tenir à l’écart des attaques. Nous avons décidé que nous n’avons pas de prétention territoriale sur le Burundi. Et nous n’avons pas l’intention d’attaquer notre voisin. », A indiqué Bertrand Bisimwa, haut responsable de la rébellion dans un point de presse ce mardi 9 décembre 2025.
Bertrand Bisimwa affirme avoir demandé aux troupes burundaises de se retirer du territoire congolais et ce, malgré ses attaques à répétition dans les hauts plateaux de Minembwe où elles ont organisé un blocus autour d’un seul peuple, les Banyamulenge.
« Vous savez que même lorsque les drones attaquaient, il y a certains drones qui venaient de l’aéroport du Burundi et qui attaquaient directement, qui bombardaient directement certains sites. Mais nous n’avons pas voulu prendre le Burundi de manière exceptionnelle. Parce que nous savons les conséquences de cela. Nous savons que Kinshasa nous a amenés dans une guerre régionale, nous avons refusé de jouer ces jeux. »
Pour prouver leur bonne foi, la rébellion affirme avoir épargné les militaires burundais capturés sur le champ d’attaque, par ce que la crise selon eux reste congolaise et interne. Et n’a rien à voir avec les pays voisins
« Nous n’avons aucun problème pour attaquer le Burundi, quelle que soit la raison. Nous préférons exposer les attaques de ces troupes contre les populations à la communauté internationale afin qu’elle tire des enquêtes
JAMES KABWE






























































