Dans une lettre adressée à la population de Kasumbalesa, le grand chef coutumier et chef de groupement Kombo, Kabunda Sokoni Vincent, interdit formellement l’enterrement des corps de la communauté Kasaienne dans les cimetières locaux et de puiser de l’eau dans ses puits, fontaines et rivières de la ville frontalière.
A l’en croire, cette décision fait suite aux échauffourées devenues récurrentes provoquées par les militants du parti de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), cher au président de la République de la République, qui endeuillent les familles et troublent la quiétude de la population, cas des troubles avec destruction méchante survenus le vendredi 24 novembre 2023 à Kasumbalesa village.
Pour lui, quiconque ne prendra pas au sérieux sa décision, fera face à sa colère, a celle de son peuple, surtout à celle de ses ancêtres, tout en précisant que toute autorité vient de Dieu.
Depuis lors, des émissaires de la communauté Kasaienne vivant à Kasumbalesa et ceux de l’UDPS font des navettes au palais royal pour implorer la clémence du Grand chef pour la levée des mesures prises afin de demeuré dans la quiétude et le calme dans cette ville d’accueil.
De l’autre côté, les autorités provinciales et urbaines n’ont pas communiqué ni sur les incidents provoqués par un certain Tshiswaka membre actif de l’UDPS selon plusieurs sources, encore moins sur la sortie médiatique du chef coutumier.
Dans l’entre-temps, la tension continue à monter entre les militants de l’UDPS et d’Ensemble pour la République de Katumbi, à laquelle se joint les jeunes de l’UNAFEC cher au feu Kyungu Wa KUMWANZA pouvant conduire à un chaos dans cette ville frontalière pendant la campagne électorale.
De noter que, le conflit politique persistant couplé au conflit interethnique refait surface depuis un temps dans plusieurs coins de la République Démocratique du Congo dont Kasumbalesa et Malemba Nkulu dans le grand Katanga, Kwango et Tshopo.
James Kabwe
