Le directeur général des Affaires Consulaires du ministère belge des Affaires étrangères, Joris Salden a mis en exergue l’importance des preuves de moyens financiers pour obtenir un visa Schengen au Centre européen des visas (CEV), ex-Maison Schengen.
Au cours d’une interview accordée à un média local, il a indiqué que les revenus du requérant doivent être réguliers pour démontrer la capacité à subvenir à ses besoins durant le séjour et non un montant ponctuel déposé juste avant la demande.
« Le plafond c’est 95 euros par jour. Les revenus sont une preuve dans deux sens. Ils sont une preuve que la personne a le montant nécessaire pour le voyage et servent aussi à démontrer l’intensité ou non de retourner au pays par après », a-t-il précisé.
Lors de son intervention, Salden a également précisé que cette exigence permet d’éviter les refus à la frontière qui peuvent survenir même après l’octroi d’un visa.
De plus, il a attiré l’attention des requérants sur le problème récurrent observé, celui des fausses déclarations. A ce titre, il a révélé que plusieurs Congolais essayent d’obtenir un visa touristique alors qu’ils prévoient en réalité de rendre visite à leur famille en Belgique.
Cette confusion, aggravée par des réservations d’hôtel annulées avant leur arrivée, complique davantage leur situation.
Parallèlement, Joris Salden a, lors d’une conférence de presse tenue jeudi 13 novembre, fixé l’opinion sur la prise de rendez-vous pour le visa. Il a dénoncé des pratiques frauduleuses avec l’usage des robots informatiques par les « agences de voyages » qui monopolisent les créneaux disponibles en quelques secondes.
« Nous avons fait plusieurs tests. On met mille rendez-vous à 2 heures du matin… tous partent en moins de 30 secondes. Aucun humain ne peut cliquer mille fois en si peu de temps », a-t-il déclaré.
Face à cette situation, Bruxelles teste des solutions pour contrer ces fraudes et encourage les citoyens à signaler toute demande d’argent pour un rendez-vous.
Mont Carmel NDEO
