Le PG près la Cour de cassation Firmin Mvonde Mambu ordonne à travers un communiqué, au procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa/Matete d’ouvrir une information judiciaire à charge du cardinal Fridolin Ambongo pour propagation des faux bruits.
« Depuis belle lurette, il s’observe dans les Métropolitain de l’Archidiocèse de Kinshasa, au moment où le pays fait face à laguerre dans sa partie orientale, une constance des propos séditieux tenus lors des points de presse, interviews et autres sermons, de nature à décourager les militaires des forces armées de la République qui combattent au front, mais aussi incitatifs à la maltraitance par les rebelles et autres envahisseurs des populations locales déjà meurtries par autant d’années de destabilisation. Invité à mon office par ma lettre N°1735/D.037/2079/PGCCAS/SEC/2024 du 22 avril 2024 qui fut réceptionnée à son centre de résidence par les services du secrétariat de l’Archidiocèse de Kinshasa pour un échange en date du 25 avril 2024 autour de certains dossiers en instruction à mon office, Monseigneur le Cardinal Fridolin AMBONGO a décliné l’invitation » Peut-on lire dans cette correspondance.
Et d’ajouter:
« Devant l’évidence de ces comportements qui s’analysent en faits infractionnels, envers et contre la Patrie, son peuple et ses dirigeants et qui mettent à mal les lois de la République, je vous ordonne d’ouvrir une information judiciaire à charge du prélat susvisé qui violente délibérément les consciences et semble trouver un plaisir, à travers ces faux bruits et autres incitations des populations à la révolte contre les institutions établies et aux attentats contre les vies humaines. Agir autrement s’analysera en déni de justice de votre part et votre inactivisme sera considéré comme un fait de complicité avec les faits répréhensibles évoqués ci-avant. Je vous saurai gré de me tenir informé en temps réel de l’évolution de vos investigations » indique le communiqué.
Rappelons que depuis un temps, l’archevêque métropolitain de Kinshasa Fridolin Ambongo critique ouvertement le régime en place, dans ses différentes prédilections.
BLAISE BAYOMBO