Lors de l’ouverture, ce lundi 8 septembre 2025, dans la salle XVII Emirates Room du Palais des Nations Unies à Genève, en Suisse, de la conférence scientifique sur le Genocost, organisée en marge de la 60ᵉ session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU et cheffe de la Monusco, Bintou Keita, a réaffirmé l’engagement des Nations unies à accompagner la RDC dans sa quête de vérité et de justice.
La représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU et cheffe de la Monusco, Bintou Keita, a également insisté sur la nécessité d’un processus de justice transitionnelle « crédible, inclusive et conforme aux standards internationaux », porté avant tout par les Congolais eux-mêmes avec l’appui constant de leurs partenaires, et soulignant que la construction d’une paix durable dans le pays constitue non seulement « une obligation morale », mais aussi « une responsabilité historique et une opportunité unique de transcender les blessures du passé en offrant aux victimes la possibilité de contribuer à un avenir meilleur ».
Elle a également plaidé pour la prise en compte du rapport Mapping de l’ONU sur les crimes en RDC et la mise en place de la justice transitionnelle afin que ces crimes ne restent pas impunis. Mme Keïta l’a dit lors de l’événement parallèle sur le plaidoyer pour la reconnaissance internationale des génocides commis en #RDC.
La source indique que le plaidoyer enregistré du président congolais Félix Tshisekedi, axé sur la nécessité d’une justice réparatrice et d’une paix durable à travers la prise en compte de la cartographie des faits à caractère génocidaire commis en République démocratique du Congo au cours des trente dernières années, l’établissement de l’existence des génocides sur le territoire national au regard des critères du droit international et la mise en place d’une architecture de justice transitionnelle adaptée aux réalités congolaises, garantissant vérité, poursuite et réparation, a été projeté au cours de cette conférence.
A savoir aussi que, le rapport Mapping mettant en lumière des crimes tels que les massacres, les viols systématiques et d’autres formes de violences susceptibles d’être qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité a été évoqué par Adama Dieng, premier envoyé spécial de l’Union africaine pour la prévention du crime de génocide et des autres atrocités de masse.
« Le constat du rapport Mapping a conduit à des appels à la justice, à la fin de l’impunité et à des enquêtes et poursuites contre les responsables de ces actes », a-t-il déclaré.
Il sied de noter que l’urgence de réformes dans le domaine de la justice et des services de sécurité s’impose au regard de l’impunité persistante et de la répétition des violations graves des droits humains et du droit international humanitaire.
Grâce DIOMI