Au cours de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, la ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Nouvelle économie du climat de la République démocratique du Congo, Marie Nyange, a déclaré lors de sa participation au dialogue de haut niveau sur les peuples autochtones et les communautés locales que l’aménagement du territoire va tenir compte de la nécessité de préserver les territoires des peuples autochtones.
En effet, cet événement axé sur l’engagement des États à sécuriser les terres des peuples ayant protégé les forêts tropicales pendant des siècles, a permis à la ministre de présenter l’architecture juridique mise en place par la RDC ces dernières années pour protéger les espaces de vie de ces populations.
Parmi les textes mentionnés figurent la loi n°25/045 du 1er juillet 2025 relative à l’aménagement du territoire et la loi n°22/030 du 15 juillet 2022 portant protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées.
« La loi sur l’aménagement du territoire donne un grand avantage aux peuples autochtones. Désormais, l’aménagement du territoire va tenir compte de la nécessité de préserver les territoires des peuples autochtones. Préserver leurs territoires, c’est également préserver la biodiversité. Nous allons cheminer ensemble en ce qui concerne la mise en œuvre de cette loi pour que les peuples autochtones trouvent réellement leur compte », a déclaré Marie Nyange.
Et d’ajouter :
« Les peuples autochtones ont un savoir millénaire. Aujourd’hui, quand on parle de la protection de la biodiversité, on doit savoir compter sur ce savoir millénaire détenu par les peuples autochtones », a indiqué la ministre.
Notons que la ministre a également souligné que d’autres initiatives visant à intégrer pleinement les peuples autochtones et les communautés locales en tant qu’acteurs clés dans la protection des écosystèmes forestiers sont en cours. Cela inclut notamment la politique forestière et la réforme foncière.
Grâce DIOMI