L’arrestation l’avant midi de ce mardi 30 mai du bras droit de Moise Katumbi, Salomon Idi Kalonda suscite plusieurs réactions dans l’opinion nationale qui estime que ceci est l’apocalypse de l’Etat de droit tant prôné par le pouvoir
Alors qu’il s’est trouvait dans l’avion et son conseillé arrêté au pied du même avion, Moise Katumbi parle d’un enlèvement crapuleux sans base juridique et demande les explications des autorités.
«L’arrestation arbitraire et illégale de mon conseiller spécial Salomon Kalonda à l’aéroport de Ndjili est un enlèvement crapuleux. Aucune base juridique. Fin de l’Etat de droit. Que lui reproche-t-on ? Où a-t-il été emmené ? Les autorités doivent s’expliquer et le libérer ! » Fustige Moise Katumbi
Par ailleurs les autres opposants dont Delly Sesanga et Matata Ponyo réclament sa libération et fustige une forme de dictature dans le seul but de réduire en silence les acteurs politiques
« Je viens d’apprendre que Salomon Idi Kalonda, l’un de collaborateurs les plus proches de Moïse Katumbi, vient d’être enlevé en plein aéroport de Kinshasa par des hommes en tenue civile par un pick up double cabine. Je proteste contre ce type de dictature et réclame sa libération. » Fustige Matata Ponyo
«L’enlèvement des acteurs politiques pour les réduire au silence est une pratique condamnable propre aux dictatures. Après l’enlèvement de mon collaborateur OMELONGA, détenu depuis plus de 30 jours à l’ANR, je déplore celui de Salomon Kalonda aujourd’hui à l’aéroport de Ndjili » Dénonce Delly Sesanga.
Il sied de noter que, dans une vidéo amateur publiée sur les réseaux sociaux, l’on aperçoit une jeep land cruiser de couleur blanche remplie des hommes en uniforme et en civil, qui débarquent sur le tarmac ou se trouvait les passagers et ont mis la main sur Salomon Idi Kalonda de façon brutale pour une destination inconnue.