Dans un communiqué de presse rendre public ce vendredi 8 décembre 2023, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) souligne qu’elle suit attentivement le déroulement de la campagne électorale, en prévision des élections générales prévues le 20 décembre 2023 en République démocratique du Congo.
Cette ONG de la défense des droits de l’homme, constate avec regret, la montée, dans les états-majors de certains candidats à la Présidence de la République, des discours injurieux, diffamatoires et surtout d’incitation à la haine tribale.
L’ACAJ demande à cette occasion à la Centrale Electorale et au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), de faire preuve d’une tolérance zéro en sanctionnant tous les candidats dont les discours s’inscrivent à l’antipode des règles préalablement édictées pour une campagne électorale respectueuse des valeurs de paix et d’unité nationale.
«L’ACAJ constate avec préoccupation la montée, dans les états-majors de certains candidats à la Présidence de la République, des discours injurieux, diffamatoires et surtout d’incitation à la haine tribale. Ces discours semblent relever d’une stratégie politique savamment calibrée en vue de désorienter le peuple dans le choix de ses futurs gouvernants, le 20 décembre prochain. Les attaques personnelles telles que distillées au cours des meetings électoraux ou dans les réseaux sociaux portent atteinte à la dignité humaine, à la liberté d’expression, et au climat de paix et de concorde nationale. Un tel environnement ne peut qu’être propice à une violence irrationnelle au sein de la population » renseigne la correspondance de l’ACAJ.
Et de poursuivre :
« L’ACAJ invite particulièrement à la retenue tous les candidats à la présidentielle. Elle appelle ces derniers à fédérer tous les segments de la communauté nationale et non à ériger des espaces sectaires au sein desquels le vouloir-vivre ensemble deviendrait une illusion et un simple slogan. A déclaré Me Joséphine MBELA, Présidente ad intérim de L’ACAJ. Eu égard à ce qui s’apparente à des actes préparatoires à une perturbation assumée du processus électoral, l’ACAJ demande au CSAC et à la CENI de faire preuve d’une tolérance zéro en sanctionnant tous les candidats dont les discours s’inscrivent à l’antipode des règles préalablement édictées pour une campagne électorale respectueuse des valeurs de paix et d’unité nationale » souligne l’ACAJ.
L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice rappelle que les candidats à la présidentielle sont des adversaires politiques et non des ennemis dont les soubassements seraient leurs origines régionales et/ou ethniques.
BLAISE BAYOMBO