Moïse Katumbi, candidat président de la République à l’élection présidentielle 2023 est sortie de son silence après une deuxième tentative ratée de rencontrer son conseiller politique et bras droit Salomon Idi Kalonda incarcéré depuis plusieurs mois maintenant, et fustige un acharnement inhumain du pouvoir contre un prisonnier politique qui se trouve entre la vie et la mort.
A en croire l’opposant Congolais et président du parti Ensemble pour la République, c’est sur ordre du président de la République qu’un rapport médical devrait se faire avec 20 médecins pour libéré Salomon afin qu’il obtienne des soins appropriés mais jusque-là il n y a aucune suite favorable, bien plus, même l’accès est refusé pour les proches
«A deux reprise j’ai été refusé de rendre visite à mon conseiller politique à l’hôpital ou il est interné à Kinshasa alors que je formule une demande en bonne et due forme, Salomon est entre la vie et la mort, c’est inhumain et de l’acharnement, je me pose toujours la question si le président Tshisekedi était réellement un opposant, puisque même à l’époque il avait besoin de rencontrée les prisonnier de l’UDPS et d’autres prisonniers politiques, Kabila l’autorisait, il est en train de tuer Salomon à petit feu, il y a eu un rapport médical avec deux médecins, le président de la république à obliger d’ajouter 18 autres médecins, malgré le rapport de 20 médecins il est toujours bloqué, je suis comme son grand frère et de surcroit le président du parti politique mais on me refuse l’accès, je prends l’opinion nationale et internationale à témoin, si quelque chose de mal arrive à Salomon que le Chef de l’Etat ne dise qu’il ignore ça ou n’est pas au courant car c’est sa spécialité » A-t-il dit
Salomon Kalonda Idi a été arrêté le 30 mai à l’aéroport de N’djili, à Kinshasa. Depuis son arrestation, ses avocats contestent les accusations portées contre lui et remettent en question la légalité de la procédure ayant conduit à sa détention. sa défense soutient qu’il s’agit d’une machination politique visant à éliminer un adversaire politique.
Il est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État ainsi que de collusion avec des responsables rwandais et des cadres de la rébellion du M23 pour renverser le président Félix Tshisekedi « au profit d’un ressortissant de la région du Katanga ». Il est aussi poursuivi pour avoir incité « des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, détention illégale d’armes et de munitions de guerre ».
James Kabwe