Augustin Kabuya, le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), est sortie de son silence, lors d’un point de presse tenu le dimanche 17 décembre 2O23, pour mettre en clair l’opinion publique sur les accusations portées de l’acteur politique Franck Diongo victime d’une attaque musclée de la « Force du Progrès » de l’UDPS à son domicile.
Accusé d’entretenir un groupe de jeunes appelé la « Force du Progrès » reconnu pour ses actes de violence à l’égard de certains politiciens congolais en opposition, Augustin Kabuya, a laissé entendre que la gestion de ces jeunes gens ne sont pas sous sa charge et en aucun jour il a déjà envoyer ces jeunes pour aller vandaliser ou attaquer qui que ce soit.
« Nous avons observés depuis un certain temps que de groupes bien organisé sont en train de mener une campagne avec pour seul objectif de ternir l’image du pouvoir de Félix Tshisekedi, avec beaucoup d’hypocrisie dans leurs démarches. Pour nous, l’UDPS est un parti politique qui prône la non-violence. Les Forces du Progrès sont des structures informelles créées en fonction des circonstances, et leur gestion ne relève pas de ma responsabilité. » A déclaré Augustin Kabuya SG de l’UDPS
Et d’ajouter :
« J’ai connu dans ce parti les mêmes jeunes manipulés par certains politiciens qui ne sont même pas de l’UDPS. Aujourd’hui, tous les politiciens, lorsqu’ils se déplacent dans leurs rangs, ont leurs propres Forces du Progrès. Rappelez-vous de la date du 18 mars 2020. J’avais risqué ma vie dans ces locaux de notre siège national contre les mêmes Forces du Progrès. Aujourd’hui, on m’attribue la Force du Progrès sous prétexte que c’est une milice que j’entretiens. Il faut être malhonnête pour présenter la situation de cette manière-là.» A dit Augustin Kabuya
Signalons que, Franck Diongo, le président national du MLP avait affirmé lors de sa conférence que les jeunes de la force du progrès avaient reçu pour mission de l’éliminer physiquement. Dans l’entre-temps, la tension reste tendue les militants du parti politique MLP et ceux de la « force du progrès ».
Hervé Kabwatila