L’assemblée nationale a déclaré recevable le projet de loi sur la répartition des sièges mercredi 31 mai, et a été soumis à la commission politique administrative et juridique (PAJ) pour son toilettage et appondissent.
A en croire le président de la chambre basse Christophe Mboso, un délai de 48 heures est accordé à cette commission pour présenter à nouveau ce projet afin de le renvoyer à la chambre haute
« Nous l’envoyons à la commission politique, administrative et juridique pour un examen approfondi, nous accordons à cette commission un délai de 48 heures, ce délai court du jeudi 01 juin au samedi 03 juin », a souligné Christophe Mboso Nkodia, président de l’Assemblée nationale.
Plusieurs préoccupations ont étés soulignés par les députés notamment sur l’inadéquation entre le nombre d’électeurs inscrits et le nombre des sièges attribués à chaque circonscription électorale sur l’ensemble du territoire national. Les députés réclament pour la plus part les sièges perdus.
En réponse à ces préoccupations, le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur Peter Kazadi a fait savoir que, la répartition est effectuée sur base des statistiques obtenues après le nettoyage du fichier électoral. C’est-à-dire qu’il y a eu extraction des enregistrements multiples, des mineurs, des photos et des données test.
Peter Kazadi a précisé que le nombre de sièges à pourvoir par chaque circonscription est obtenu en divisant le nombre total d’électeurs enrôlés au sein d’une circonscription électorale par le nombre de sièges à pourvoir à l’assemblée. Concernant les territoires en proie à l’insécurité notamment dans le Nord-Kivu et le Mai-Ndombe, seize sièges sont réservés.
« Nous avons proposé le projet de loi, c’est aux députés de l’adopter, soit tel que nous l’avons déposé ou alors moyennant amendement. Donc, pour l’instant le Gouvernement, nous nous sommes acquittés de notre devoir, le reste appartient aux députés qui vont adopter la loi selon ce qu’ils auront décidé ».
Il sied de noter que les députés membres de l’opposition n’ont pas pris part à ces plénières, ils dénoncent un forcing pour tricher les élections afin d’accorder à Felix un second mandat et une majorité parlementaire.