Dans un entretien réalisé avec la radio France Internationale (RFI) le lundi 1 janvier 2024, le Révérend Éric Nsenga et porte-parole de l’église du Christ au Congo ( ECC) est revenu sur les préalables, précisant que la CENI n’a pas, jusque-là, rencontré leurs préoccupations liées aux irrégularités constatées, entre autres le nombre de bureaux de vote ouverts le 20 décembre, l’extension du vote sur plusieurs jours en violation de la Loi, précisant que c’était un scrutin combiné.
Réagissant sur le déroulement du vote, Éric Senga a indiqué que les préoccupations découlant du rapport de la MOE-CENCO-ECC dévoilées à 4 jours de la publication des résultats n’ont pas été rencontrées.
» Vous avez vu que nous avons publié notre rapport à 3 jours de la publication des résultats, jusque-là de manière concrète, nous n’avons pas encore été rencontrés par rapport à ce qui a été présenté comme préoccupations », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter :
« Comme nous l’avons dit dans le rapport, ce sont des préalables. Par exemple s’il faut y aller concrètement, la question du sort que la CENI devrait réserver aux votes qui se sont étalés après le 20, conformément à l’article 52 qui a quand même des questions à ce sujet qui devraient être précisées », a-t-il soutenu
Il faut noter que, lors de la publication du rapport de la MOE avant que la CENI publie les résultats provisoires, la CENCO avait noté qu’il avait les irrégularités constatées dans le déroulement des élections générales du 20 décembre dernier malgré qu’un candidat ayant obtenu un % très élevé par rapport à celui qui est venu juste après lui.