Lors de son adresse à la nation ce mercredi 03 janvier 2024 depuis Lubumbashi chef-lieu de la province du Haut-Katanga, quelques jours après la publication provisoire par la CENI des résultats de l’élection du 20 décembre mettant Félix Tshisekedi en tête avec 73,34 %, Moise Katumbi Chapwe, est revenu sur plusieurs points qui mettent en péril la démocratie et le développement de la RDC tout en promettant de ne pas laisser tomber le peuple.
Dans son allocution, le président d’Ensemble pour la République a condamné « le braquage électoral du 20 décembre dont il est la victime ». Il soutient que les Congolais ne pourront reconstruire leur pays sans retrouver leur fierté, qui passe par le libre choix de leurs dirigeants.
« Je remercie tous mes alliés pour tous leurs soutiens et je vous remercie tous pour le vote massif que vous m’aviez accordé. Au cours de nos rencontres, j’ai constaté que nous voulions tous un avenir meilleur, pour nos familles, nos enfants, la sécurité pour tous, la santé, les écoles, l’eau, l’électricité, des routes, des ponts, de l’emploi, le salaire descend et le logement. Toutes ces choses simples devraient faire la dignité de tout congolais, mais aujourd’hui nous en rêvons. Je n’ai pas oublié les espoirs que vous avez placé en moi, je n’ai pas oublié non plus vos exigences sur les qualités de celui qui doit gouverner notre pays, vous l’avez clairement exprimé, vous voulez que le pays soit dirigé par les hommes intègres ayant le sens de la justice et du bien commun, vous exigez qu’on vous rende compte et qu’on vous associe plus étroitement à la gestion du pays tant au niveau national, provincial que local. » A déclaré Moise Katumbi
Et d’ajouter :
«Lors de cette campagne j’ai pris vis-à-vis de vous un engagement, celui de changer le Congo, je n’attends pas le trahir, depuis le braquage électoral du 20 décembre dont nous sommes tous victimes, nous vivons une énième fois l’usurpation de notre souveraineté, de partout, j’attends monté des cris d’indignations, des cris des contestations, des cris de colères, des exaspérations aux mépris de l’expression populaire, un régime issu de la fraude, de la tricherie et du fait accompli veut s’imposer à nous. Il n’en sera jamais question, absolument, à l’aube de cette année nouvelle au cours de laquelle nous aspirons à la paix, à la sécurité, à la stabilité et au développement, nous savons tous, nous ne pouvons bâtir une nation apaisée et tissé le lié de vivre ensemble sur les mensonges, la fraude et la tricherie. » Dit-t-il
Et de poursuivre :
« Nous ne pourrons jamais bâtir un pays, un état, une nation, sans retrouver notre fierté qui appelle à pouvoir choisir librement nos dirigeants. Le serment de liberté nous ont légué le père fondateur, repose sur le lié sacré qui doit exister entre le peuple congolais et ses représentants. Trompé notre peuple ne fait qu’aggravé la lancinante crise de légitimité qui perdure dans notre pays et nous fait passé à côté de grands espoirs. Je vous fais le serment de ne pas vous abandonner, nous entrons aujourd’hui dans une autre phase de notre quête pour la liberté, nous devons ensemble soustraire notre pays des mains des prédations, de la corruption, de la gabegie et de toutes les injustices, c’est pourquoi avec d’autres compatriotes avec les forces sociales et politiques. Nous devons s’unir car Rien n’est fini » Note-t-il
Il faut noter que, selon cet opposant au régime Tshisekedi, sauver la démocratie du Congo est devenu une priorité et un devoir. C’est pourquoi, il appelle la population à ne pas baisser les bras, à ne pas céder au découragement ou au pessimisme, mais au contraire à poursuivre le chemin qu’ils ont entamé ensemble.
Hervé Kabwatila