Constant Mutamba, Candidat malheureux à la dernière élection présidentielle a , au cours d’un point de presse animé ce dimanche 7 janvier 2024, appelé à l’arrestation des candidats députés nationaux invalidés par la Commission électorale nationale indépendante pour fraude électorale afin de dissuader ce type de comportement.
Par ailleurs, Après l’invalidation de 82 Candidats par la CENI, celui qui se surnomme chef de l’opposition républicaine Constant Mutamba félicite la CENI et affirme que les irrégularités décriées ne peuvent en aucun cas remettre en cause la réélection de Félix Tshisekedi, tout en précisant que son parti a l’intention de saisir le procureur général près la Cour de cassation ce lundi pour des poursuites judiciaires contre les fraudeurs
« Nous avons été artisans de ce processus électoral, nous le demeurons et nous irons jusqu’au bout. Aujourd’hui, nous sommes heureux que ce processus se soit déroulé sans heurts et que, pour la première fois, tous les cas de fraude aient été sanctionnés par la CENI avant la Cour constitutionnelle. Nous nous satisfaisons du travail de la CENI. À partir de demain, nous déposerons une plainte auprès du procureur général près la Cour de cassation afin que les 82 candidats soient immédiatement arrêtés en procédure de flagrance, car les preuves sont là. Il faut rapidement lancer des mandats d’amener contre tous ces criminels électoraux dont l’objectif était de saper le processus électoral pour lequel de nombreux compatriotes se sont battus. Ils doivent être arrêtés. Nous, de l’opposition républicaine, exigeons l’arrestation de tous les 82 fraudeurs.», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, Constant Mutamba se dit victime d’une « cabale odieuse » à travers un audio qui circule sur la toile, œuvre du numéro un de la CENI/ LOMAMI, et dénonce les appels anonymes aux actes anti-republicains
« Je demande à nos frères de l’opposition radicale de s’assumer jusqu’au bout. Ils ont tenté de me faire abandonner ma candidature en échange d’argent, mais j’ai refusé. Par la suite, ils ont envoyé des personnes pour me recruter au sein du mouvement terroriste du M23, mais j’ai également refusé. Jusqu’à ce matin, ils ont encore essayé de me contacter, comme en témoigne des SMS, pour que je prenne la tête d’un mouvement rebelle. J’ai dénoncé ces tentatives et j’ai alerté les autorités compétentes. Tout cela a entraîné des chantages, des ragots, des manipulations de tweets, des enregistrements audio et des vidéos visant à déstabiliser le processus électoral et le pays. Nous ne nous laisserons pas influencer par ces manœuvres », a-t-il fustigé.
James Kabwe