Dans une interview accordée ce jour à la Radio France Internationale (RFI), Olivier Kamitatu proche collaborateur de Moïse Katumbi Chapwe a fait savoir que les députés nationaux élus sur la liste du ‘’Parti Ensemble pour la République’’, vont siéger à la chambre basse du parlement congolais.
Pour lui, la politique de chaise vide n’a jamais été bénéfique, tout en précisant que son leader Moïse Katumbi est un homme de constance républicaine qui n’accepte pas la tricherie.
« Nous avons voulu défendre des valeurs et de ne pas accepter la tricherie, en manifestant de manière tout à fait pacifique, pour ne pas ridiculiser le peuple congolais qui a droit à des bonnes élections. Nous continuons à rejeter les résultats de ces élections dont les machines à voter ont été distribuées en divagation par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) » a déclaré Olivier Kamitatu sur les ondes de la RFI.
À la question de savoir si l’Assemble pour la République va saisir la justice pour contester les résultats provisoires des élections législatives, l’ancien speaker de la chambre basse du parlement a souligné que sa formation politique n’a pas foi à une justice qui est sous contrôle du régime en place.
« Nous n’avons pas foi dans une justice qui est aux ordres, il appartient maintenant à nos candidats qui sont laissés de présenter les preuves et le parti Ensemble pour la République va discuter, parce qu’il faut défendre la volonté du peuple congolais. Il n’y aura pas de boycott à l’Assemblée nationale. Nous continuerons à défendre la voix du peuple et dans le schéma institutionnel et en dehors des institutions, dans la rue, dans les marches pacifiques ainsi que par toutes les actions qui nous permettrons de recouvrer notre liberté. La politique de la chaise vide, n’avait jamais été bénéfique. Moïse Katumbi est un homme de constance républicaine, mais il n’accepte pas la tricherie » a déclaré M. Kamitatu sur RFI.
L’ancien Président de l’Assemblée nationale a accusé par cette même occasion, le Président Felix Antoine Tshisekedi d’avoir une idée de modifier la Constitution de la République dans les jours à venir, pour se maintenir au pouvoir.