Au cours des travaux des états généraux des forêts de la République démocratique du Congo (RDC) qui s’est tenu le jeudi 18 janvier 2024 à Kinshasa, la ministre de l’environnement et développement durable, Eve Bazaiba Masudi note qu’il faut beaucoup d’efforts pour améliorer la gouvernance forestière et d’accroître la contribution de ce secteur dans l’économie nationale ainsi que dans la lutte contre les effets néfastes du changement climatique.
Eve Bazaiba Masudi a laissé entendre que la RDC constitue l’alternative des solutions au problème de changement climatique dans le monde et il va falloir mettre d’autre mécanisme d’adaptation pour protéger le Bassin du Congo pour permettre à ce qu’elle soit aussi bénéficiaire.
« Il est inconcevable qu’un pays qui détient plus de 60% de la superficie du deuxième massif forestier tropical du monde, à savoir le Bassin du Congo, ne puisse disposer jusqu’à ce jour, d’une bonne connaissance de cette importante ressource à l’instar d’autres pays avec lesquels nous partageons ce massif. Malgré son important potentiel, le secteur forestier de la RDC est confronté à de redoutables défis», a déclaré Eve Bazaiba, ministre d’État, ministre de l’Environnement et développement durable.
Et d’ajouter :
«Actuellement, les forêts sont rarement gérées de manière durable de sorte que la déforestation et la dégradation forestière sont accentuées. Ceci fait que les forêts de notre pays sont loin d’avoir réalisé tout leur potentiel de contribution au développement national y compris leur promesse d’une forte réduction de la pauvreté», a-t-elle ajouté.
Et de poursuivre :
«Il n’existe pratiquement plus d’industrie de transformation du bois dotée de capacités suffisantes pour approvisionner au moins le marché intérieur. C’est de la somme de nos efforts individuels et collectifs que jailliront les actes des états généraux des forêts permettant de jeter les bases d’une gestion forestière capable de contribuer substantiellement à l’économie nationale, à la réduction de la pauvreté, au développement durable de la République démocratique du Congo ainsi qu’à la lutte contre les changements climatiques», a-t-elle dit.
Et de marteler :
«Les forêts de la RDC, nouvelles locomotives de son développement socio-économique et de lutte contre la pauvreté, le déséquilibre écologique, la disparition de la diversité biologique ainsi que les effets néfastes des changements climatiques et de la désertification». Dit-elle
Signalons que, les états généraux des forêts de la RDC qui se tiennent du 18 au 22 janvier 2024 ont pour objectif global de formuler de grandes recommandations permettant d’améliorer la gouvernance forestière de cette zone.
Hervé Kabwatila