A l’issue d’une réunion du comité de coordination du pacte mondial de lutte contre le terrorisme des nations unies ayant pour thème « la coordination des initiatives antiterroristes en Afrique » le jeudi 25 janvier 2024, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a alerté la communauté internationale sur l’élargissement des zones d’opérations des terroristes dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), où les conflits armés persistent depuis plus de deux décennies.
Prenant la parole, le patron de l’ONU a fait savoir que plusieurs zones dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC) sont actuellement sous occupation des ennemis et risquent autant.
« Dans l’Est de la République démocratique du Congo, les terroristes continuent de s’en prendre aux civils, tout en élargissant leurs zones d’opérations. Les opérations de soutien à la paix dirigées par l’Union africaine et autorisées par le Conseil de sécurité auront désormais accès à un financement provenant des contributions statutaires de l’ONU ne dépassant pas 75 pour cent de leurs budgets annuels le montant restant devant être mobilisé conjointement auprès de la communauté internationale sous forme de ressources extrabudgétaires. Avec toutes les options viables envisagées en cas de déficits importants dans la mobilisation des ressources », A-t-il expliqué. Et d’ajouter :
« Premièrement, nos efforts doivent être ancrés dans un développement durable et inclusif. Le terrorisme trouve son foyer dans la fragilité et l’instabilité…Et deuxièmement, nos efforts doivent être ancrés dans les droits de l’homme. Le terrorisme représente un déni des droits de l’homme. Nous ne pouvons pas le combattre en répétant le même déni. Notre réponse collective au terrorisme doit être fondée sur les principes qui définissent notre humanité commune : le respect des droits de l’homme, l’état de droit et la recherche de la paix. Et elle doit être fondée sur des stratégies qui reflètent les communautés marginalisées et vulnérables », A-t-il dit.
Signalons que, selon les FARDC dans un communiqué rendu public hier jeudi, le M23, ont tué 19 personnes et 27 blessées dans des bombes à le jeudi à Mwesso et les terroristes du M23 appuyés par l’Armée Rwandaise et les FARDC parlent d’une violation grave du Droit International Humanitaire.
Hervé Kabwatila