Dans sa prise de parole lors de l’ouverture de la 55eme session du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies à Genève en Suisse, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a condamné fermement les attaques contre les civils ou des infrastructures protégées notamment les écoles et hôpitaux, pendant la période de conflit.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a également fait savoir que le recours à la violence sexuelle comme arme de guerre est strictement interdit, conformément au respect de droit international.
« Partout dans le monde, la violence augmente et les violations des droits humains liées aux conflits se multiplient. Toutes les parties doivent à tout moment faire la distinction entre civils et combattants. Les attaques contre des civils ou des infrastructures protégées, notamment des écoles et des hôpitaux, sont interdites. Les attaques aveugles sont interdites. Les attaques dans lesquelles la probabilité de mort de civils est disproportionnée par rapport à l’avantage militaire probable sont interdites. Le recours à la violence sexuelle comme arme de guerre est interdit » a-t-il déploré.
Et d’ajouter :
« Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas rester insensibles aux violations effroyables et répétées du droit international humanitaire et des droits de l’homme. Toutes les allégations de violations et d’abus graves nécessitent une enquête urgente et des responsabilités. C’est l’engagement de protection de tous les organismes des Nations-Unies, faire tout leur possible pour protéger les personnes » a-t-il martelé.
Signalons que, cette intervention du SG des Nations-Unies intervient dans un contexte ou plusieurs pays dans le monde sont affectés actuellement par le conflit armé notamment, l’Ukraine, le Soudan, la République démocratique du Congo ainsi que le Burundi.
HERVE KABWATILA