Faisant l’objet d’un réquisitoire du Procureur Général près la Cour de Cassation, le Gouverneur sortant de la province de la Mongala César Limbaya dit être surpris de voir l’assemblée provinciale procéder à la levée des immunités l’obligeant de se présenter à la justice après sa démission.
Dans la mise au point de la cellule de communication du gouvernorat de province de la Mongala de ce vendredi 1er mars 2024, l’entourage du gouverneur César Limbaya précise que dans le requisitoire du Procureur Général, on fait état de prés de 8.000.000.000 cdf qu’il aurait détournés, alors que, selon les sources proches du Gouverneur, sur 17 mois pendant lesquels il est Gouverneur de la Mongala, il a reçu seulement pendant 07 mois, les frais de rétrocession. Ces frais étaient destinés à payer le personnel sans une seule réclamation. Et le total des fonds est estimé à 1.929.110 cdf pour les mois de septembre, octobre, novembre et décembre 2022, les mois de mars, avril et mai 2023.
S’agissant des frais d’installation, le Gouverneur César Limbaya a équipé les bureaux, les résidences, il a acheté trois véhicules pour l’Assemblée provinciale, le cabinet et les ministres provinciaux.
Pour l’investissement : Il a procédé à la construction de la salle d’attente à Lisala, une école, l’institut Molende Bba, et bien d’autres interventions pour les écoles et centres de santé tout en précisant que la sécurité de la province et surtout celle liée à la Prison de haute sécurité d’Angenga était parfaitement prise en charge.
La même source précise que les maigres recettes locales de la province ont appuyé les activités menées et la prise en charge des députés provinciaux.
» Ce qui est curieux est que, l’Inspection Générale des Finances met sur le compte du Gouverneur César Limbaya ce montant de 3.065.000.000 fc du mois d’avril 2022 alors qu’il n’était pas encore élu Gouverneur. L’opinion trouve une bonne dose de volonté de nuire à sa personne exprimée par ses détracteurs politiques très bien identifiés qui ont mis en place une grande machine de sa déstabilisation. Parmi ces détracteurs, figure un connu dans ce sale jeu des coups bats depuis des lustres qui se met à téléguider ceux qui se laissent manipuler par lui depuis Kinshasa. Dans un passé récent, la Tshopo en était victime. » Peut-on lire dans cette mise au point.
Et de poursuivre :
» Comme pour dire que ces accusations sur ce montant relève d’une fausseté et d’un montage éhonté pour nuire et salir la réputation de ce jeune qui émerge en politique faisant ainsi peur à ses adversaires politiques afin de l’empêcher de compétir à l’élection du Sénat. Ces politiciens congolais qui recourent aux mensonges pour opposer leurs adversaires à l’opinion et à la justice doivent se repentir et rester corrects contrairement à cette pratique qui relève de l’époque moyenâgeuse ou dictatoriale. » Renchérit la cellule de communication.
Signalons que le réquisitoire du Procureur Général près de la cour de cassation fait révolté certaines couches de la population locale qui estiment que César Limbaya est encore jeune et il se distingue par sa gestion orthodoxe et son rapprochement à sa population et ne mérite pas l’humiliation et appelle le Président de la République à s’y impliquer personnellement car les jeunes sont fragilisés par certains membres du gouvernement de la République bénéficiant de leurs positions à ses côtés pour les écraser dans des provinces.