Vital Kamerhe, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale, a conféré jeudi 8 juin 2023, dans son cabinet de travail à Kinshasa, avec les représentants des sociétés pétrolières nationales.
Il était question pour ces opérateurs économiques de lui déposer un mémorandum contenant leurs préoccupations sur les difficultés rencontrées dans ce secteur, notamment de l’accumulation des arriérés des pertes et manques à gagner que le gouvernement s’est engagé à payer aux pétroliers.
En sa qualité de Président de la commission économique et financière du gouvernement, Vital KAMERHE a rassuré ses interlocuteurs de sa détermination à trouver des solutions idoines aux problèmes lui soumis.
» La politique du Président de la République et le programme du Premier Ministre, c’est de faire en sorte que dans ce pays émergent des hommes d’affaires qui vont peser pour créer une classe moyenne » a affirmé le patron de l’Économie Nationale.
Ces pétroliers disent être confiants par rapport à la manière de travailler du VPM de l’économie, qu’ils seront payés dans peu de temps.
« Depuis pratiquement une année et quelques mois, nous ne sommes pas payés, par rapport à tout ce que nous attendons de la part du gouvernement, C’est à dire des pertes et manques à gagner des produits pétroliers. » a affirmé Joseph MANKONDO MABOKO, président du comité professionnel des pétroliers nationaux à la Fédération des Entreprises du Congo, Bloc Ouest.
Et de préciser :
« Nous vendons par rapport au régime que tout le monde connaît. Nous avons un prix que nous négocions avec le gouvernement congolais. Et ce prix est appliqué à la pompe pour éviter qu’il y ait des problèmes au niveau social. Nous sommes confiants par rapport à sa manière de travailler que nous connaissons bien. Nous sommes sûrs que dans peu de temps, nous serons payés », a-t-il déclaré.
Vital KAMERHE qui a promis d’écrire au ministre des Finances Nicolas KAZADI, a appelé les pétroliers à la patience, au regard des sérieux problèmes de trésorerie, en promettant également de s’impliquer personnellement pour leurs permettre de faire face au problème d’approvisionnement.
NICOLE MBALAY