Fille d’un secrétaire général aux Sports et Président de la Federation Zaïroise de Football Association pendant les années 70, avant son voyage en Belgique Mme Kalala était membre de « Le Guide » l’équivalent de scout, une association créée par l’église catholique pour l’encadrement des jeunes femmes.
Après avoir terminé ses humanités en Belgique en Moderne économie, elle décide de faire ses études supérieures en Droit à l’université du Zaïre (UNIZA) jusqu’à obtenir son diplôme comme juriste en 1977. Elle se marie l’année suivante soit en 1978 à un magistrat militaire de l’auditorat, ensemble ils ont 3 enfants. Ensuite, elle rejoint l’office zaïrois du café après ses études de droit. Quelques temps après, elle demande une mise en indisponibilité pour travailler dans une société d’assurance privée.
En 1983, elle rejoint l’association des femmes juristes et 3 ans après son mari décède et elle retourne à l’office zaïrois du café comme conseillère juridique.
En 1990, elle a été appelée à la présidence et y a travaillé pendant deux ans au collège de conseiller juridique.
Elle a été approché par le cabinet du Haut Conseil de la République, Parlement de Transition et a travaillé avec le Cardinal Laurent Monsengwo jusqu’en 1995.
En 1996, elle travaille au cabinet du ministère de la santé où n’étant pas d’accord avec sa politique de gestion , elle décide carrément de démissionner .
En 1997 , Marie Madeleine Kalala travaille comme Dircaba au ministère de la communication. Après les accords de Sun City en 2003, elle devient ministre de droits humains de 2003 à 2006 dans le gouvernement de transition. Après son mandat de ministre, elle rejoint l’union africaine pour une mission de solidarité pour l’observation des élections au Burundi, ainsi elle intègre le Panel de sage de l’union africaine pendant 4 ans, c’est un mécanisme du conseil de Paix et Sécurité de l’union africaine.
En 2020 , lorsque survient la Covid-19, Madeleine Kalala est désignée par le président de la République comme membre du Fonds National de Solidarité contre le Coronavirus pour venir en aide aux populations affectées par la maladie.
Aujourd’hui, cette personnalité est toujours amie du groupe de sage et membre de la plateforme FEMALE of Africa.