Faisant suite à l’effondrement d’un immeuble d’habitation survenu le lundi 18 mars 2024 à Kinshasa, le Conseil National de l’Ordre des Architectes de la République démocratique du Congo porte à la connaissance de la population, de la mise en place place d’une commission d’enquête interne pour faire la lumière sur les causes de cet incident.
L’ordre des architectes saisit cette occasion pour rappeler l’importance du respect des normes dans toute opération de construction, car ça félicite la conception et la réalisation des ouvrages de qualité tout en garantissant la sécurité.
« À la suite de l’effondrement d’un immeuble d’habitation R+7 à Kinshasa le lundi 18 mars 2024, le Bureau du Conseil National de l’Ordre des Architectes de la République Démocratique du Congo tient à informer l’opinion nationale de la mise en place d’une commission d’enquête interne afin de faire la lumière sur les causes de cet incident. Malheureusement, il ne s’agit pas d’un cas isolé, d’autant plus que la semaine dernière, le mur de soutènement d’un célèbre hôtel s’est écroulé dans la Ville de Bukavu » renseigne le communiqué.
Avant de renchérir :
« Ces incidents à répétition sont la conséquence de l’absence d’un contrôle rigoureux des activités liées à la construction des bâtiments, mais également du manque de respect des normes urbanistiques. C’est ici l’occasion de rappeler l’importance du respect des normes dans toute opération de construction. Ces normes permettent la conception et la réalisation des ouvrages de qualité tout en garantissant la sécurité » souligne l’O.N.A.
Par ailleurs, le Conseil National de l’ordre suggère au Gouvernement de rendre obligatoire le contrôle technique de construction par des organismes agrées dont la responsabilité sera de vérifier en amont et en aval, la conformité des études architecturales et de stabilité, ainsi que la conformité de la mise en œuvre pendant l’exécution des travaux.
Pour finir, le Conseil National de l’Ordre rappelle l’urgence de la promulgation d’un Code de l’Urbanisme et de la Construction, dont la mise en œuvre permettra de réguler efficacement ce secteur.
BLAISE BAYOMBO