La marche de la synergie des mouvements citoyens contre l’insécurité grandissante à Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu prévue ce lundi 15 avril est interdite par l’hôtel de ville pour des raisons sécuritaire.
Selon le communiqué rendu public par le maire de Goma, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin a laissé entendre que l’organisation de telle manifestation profiterait à l’’ennemi qui vise à créer le chaos dans la ville.
« Le maire de Goma, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin, vient d’être saisi , à travers les messages qui circulent sur les réseaux sociaux, d’une marche projetée à partir de ce lundi 15 avril 2024 dans la ville de Goma par certains associations et mouvements citoyens au motif de l’insécurité persistante. Il rappelle aux organisateurs que la sécurité est l’affaire de tous, que la collaboration de tous s’avère impérieuse pour la sécurité commune et que , pour sa part, le pouvoir public est engagé sans relâche dans la sécurisation de la ville et la libération des zones occupées. Une manifestation qui surviendrait en ce moment précis ne peut être donc être que l’œuvre de l’ennemi qui vise à créer le chaos dans la ville. Peut-on lire sur le document consulté par la rédaction de Foxtime.CD.
Et d’ajouter :
« De ce fait, en vertu de l’article 4 de l’ordonnance n°21/016 du 03 mai 2021 portant sur les mesures d’application de l’état de siège, aucune manifestation de ce genre n’est autorisée. Ainsi, la population est invitée à vaguer librement à ses activités. Une mise en garde sévère est lancée à l’endroit de quiconque s’autoriserait à barricader la route par des pierres tel qu’il s’observe d’habitude. Les cadres de base à tous les niveaux sont invités à plus de vigilance autant que les services d’ordre et de sécurité qui doivent veiller à l’observance stricte de la présente mesure. » Poursuit-il
Par la même occasion, signalons que, la population est donc invitée à vaguer librement à ses occupations, tandis que les services de l’ordre sont mobilisés pour assurer la sécurité.
HERVÉ KABWATILA