Le Président de la Cour constitutionnelle de la RDC Dieudonné Kamuleta a échangé lundi 29 avril 2024 avec la délégation de la Cour Pénale Internationale (CPI) sur le paiement des indemnisations aux victimes des atrocités commises par Germain Katanga, l’ex-chef de la Force de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI).
L’ambassadrice du Sénégal auprès de la CPI, Ramatoulaye Ba Faye qui a conduit cette délégation, a tenu à remercier les autorités congolaises pour avoir permis à ce que la mission d’inspection de cette juridiction dans la partie Est de la RDC se déroule dans un climat apaisé.
« Nous sommes venus faire part au Président de la Cour constitutionnelle, du compte-rendu de la cérémonie de clôture de réparation des victimes de l’affaire Germain Katanga. Comme vous le savez au niveau de la Cour Pénale Internationale, il existe un mécanisme de réparation qui prend en charge des indemnités dues aux victimes» a déclaré au sortir de l’audience, l’ambassadrice du Sénégal auprès de la CPI, Madame Ramatoulaye Ba Faye.
Et d’enrichir :
« Cela nous a permis d’échanger véritablement avec les victimes. Leur faire comprendre que vous êtes là, vous nous intéressez, nous vous tendons la main afin de vous donner une seconde chance. Et c’est pour cette raison que nous étions avec le Président pour lui rendre compte mais également de souligner, vous me permettez de m’en féliciter, de la détermination et de l’engagement des autorités de la République démocratique du Congo parce que sans elles, on n’aurait pas mené à bien cette mission. C’est vous dire que nous tous ici à l’unisson, nous sommes engagés pour la justice, et pour les victimes. La collaboration des autorités congolaises a été déterminante pour le succès de la mission de la CPI, pour qu’elle opère, il faut nécessairement qu’il y ait la volonté politique et l’autorisation du pays en question. Ce qui a été fait » a-t-elle dit.
Cette délégation note également qu’un Fonds Spécial de Réparation de l’Indemnisation aux Victimes des activités illicites de l’Ouganda en RDC (FRIBAO) pour l’exercice 2024, FRIVAO a été crédité de 42.0 000 $ au sein du ministère de la Justice.
HERVE KABWATILA