Faisant suite à l’attaque meurtrière perpétrée par les rebelles du M23 au camp des déplacés de Mugunga dans la ville de Goma au Nord-Kivu, l’opposant congolais Martin Fayulu dénonce l’impuissance du pouvoir en place qui frise la complicité.
Le leader du parti politique ‘’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement’’, estime que le Conseil de sécurité des Nations Unies et tous les pays épris de paix et de justice doivent se ranger aux côtés de la RDC pour demander au Rwanda de retirer immédiatement ses troupes sur le sol congolais.
«Le sang des Congolais a trop coulé. Comment se fait-il que depuis deux ans, le prétendu gouvernement, marqué par des scandales financiers et des voyages de prestige, laisse des localités entières du Nord Kivu être contrôlées par le M23 sans aucune stratégie de contre-attaque ? Cette indifférence/impuissance du pouvoir en place, face à la progression des agresseurs et sa persistance à briser la cohésion nationale, frisent la complicité» dénonce cet opposant congolais.
Et d’ajouter:
«Le Conseil de sécurité des Nations Unies et tous les pays épris de paix et de justice doivent se ranger aux côtés de la RDC pour demander au Rwanda de retirer immédiatement ses troupes de notre pays. Dans le cas contraire, la communauté internationale devra aider la RDC militairement à faire face au Rwanda. Mes condoléances les plus sincères aux familles éprouvées» a écrit Martin Fayulu sur son compte X.
Dans le même chapitre, les Etats-Unis d’Amérique ont également condamné avec fermeté cette attaque menée par les Forces rwandaises de défense et le M23 contre le camp des déplacées de Mugunga à Goma le vendredi 03 mai de cette année en cours, tout en appelant au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC.
Lors d’une communication faite samedi 4 mai 2024, le Général Major Peter Chirimwami a dressé un bilan provisoire de près de 14 morts et 35 blessés, avant de dénoncer cette situation qu’il considère comme un crime de guerre commis contre des innocents dont la plupart sont des enfants.
BLAISE BAYOMBO