Dans la cadre de lutte contre l’insécurité urbaine dans la ville de Kinshasa, près de 325 bandits communément appelés kulunas dont 6 jeunes filles ont été transférés au centre de formation à Kanyama kasese dans la province du Haut-Lomami, a indiqué dimanche 26 mai 2024 le Commandant du Service national le général-major Jean-Pierre Kasongo.
Selon le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, le centre formation de Kaniama Kasese n’est pas un lieu où ces « Kulunas » vont mourir, mais par contre ils seront affectés plus tard dans les différentes provinces de la RDC pour qu’ils s’occupent de certains travaux communautaires notamment la construction des écoles, des centres de santé ainsi que des marchés publics.
« 319 et 6 filles vont à Kaniama Kasese via Mbuji-Mayi. Dès qu’ils vont arriver là, nos équipes vont les prendre en charge en leur donnant de la nourriture et de l’eau. Après, ils se mettront en route pour Kaniama Kasese » a fait savoir le général-major, Jean-Pierre Kasongo.
Et de poursuivre :
« Ils sont joyeux parce qu’ils savent qu’ils ne vont pas là-bas pour mourir. Mais cela ne dit pas qu’ils ne sont pas des mauvaises personnes mais elles sont appelées à être transformées. D’ailleurs, nous ne sommes pas allés les chercher. Ces gens ont été arrêtés par la Police Nationale Congolaise. Ces jeunes ont reconnu qu’ils sont mauvais. C’est le contraire des opérations de 2020 où ils partaient en train de pleurer parce qu’il n’y avait pas d’espérance. Les gens disaient qu’on les amenait là-bas pour les tuer. Pourtant, on disait chaque fois que les instructions qu’on avait reçues du chef de l’État, n’étaient pas pour les tuer, mais pour les amener bénéficier des formations. Qu’ils s’occupent de certains travaux communautaires, comme la construction des écoles, des centres de santé, des marchés publics, des forages d’eau en milieu rural. Autrefois, ils ont été au servir de la destruction du pays, maintenant là, nous voulons faire d’eux des bâtisseurs, des agents de développement » a précisé le commandant du Service national.
Le général-major Jean-Pierre Kasongo a fait savoir par cette même occasion que quand ces opérations ont commencé en 2020, beaucoup de gens pensaient que Kaniama Kasese était un lieu mouroir, mais aujourd’hui le temps démontre le contraire.
HERVE KABWATILA