Le Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo a lancé ce lundi 19 juin 2023, la conférence internationale sur les violences basées sur le genre tenue à Kinshasa.
En effet, placée sous le Haut patronage du Président de la République, cette conférence placée sous le thème «travaillé ensemble pour mettre fin aux violences basées sur le genre en République Démocratique du Congo », se focalise sur la prévention afin de mettre fin aux violences basées sur le genre en RDC.
Dans son mot de bienvenu, Madame Mulope Chantal, coordonnatrice du service spécialisé en charge de la jeunesse, lutte contre VBG et traite des personnes à la présidence de la République, a loué les efforts du Chef de l’Etat en matière de la lutte contre les violences faites à la femme à travers notamment le lancement de la campagne tolérance zéro immédiate. La mise en place du mécanisme de justice transitionnelle, le fond national des réparations, l’adoption de la déclaration de Kinshasa issue du premier sommet des Chefs d’Etat membres de l’Union Africaine sur la masculinité positive, la promulgation de la loi sur la traite des personnes, la poursuite ainsi du communiqué conjoint et de son Adedom
Dans son mot d’ouverture des assises, le Président de la République Felix Tshisekedi, a donné quelques causes majeurs de ce phénomène sur le territoire nationale qui se voit malheureusement amplifier par les résiliences des certaines pratiques rétrogrades dont l’insécurité.
«J’ai personnellement présidé le lancement de cette conférence afin de réaffirmer mon engagement à tout mettre en œuvre pour que la République Démocratique du Congo notre pays en particulier et l’Afrique en générale deviennent des espaces ou les droits des femmes sont autant respectés que ceux des hommes. Comme vous le savez les violences basées sur le genre constituent une problématique complexe et à multiples facettes qui n’épargnent aucune société humaine, ces victimes se comptent par millions, parmi lesquelles on dénombre en grande majorité, les femmes et les jeunes filles».
Et de poursuivre :
« En République Démocratique du Congo ce phénomène est toute aussi présent et se voit malheureusement amplifier par les résiliences des certaines pratiques rétrogrades mais bien plus par les vagues d’insécurités rencontrées notamment par la partie orientale de notre territoire national ou se vit ces groupes armés et autre bandes des criminels aux grands d’âmes de nos populations. Des études réalisées dans le pays montrent qu’une femme sur 2 a été déjà victime violence physique ou sexuelle au moins une fois dans sa vie, pendant que 75% des femmes et 60 % d’hommes estiment qu’encore à ce jour que le fait de battre sa femme est justifié pour une raison précise, très stupide », lâche-t-il.
Et d’ajouter :
«En termes de répartitions de ce phénomène, la prévalence basé sur le genre connait des variations selon qu’il s’agisse d’un espace régional ou d’un autre. En tout état de cause, il demeure vrai que ce phénomène à affecter l’ensemble de notre territoire national à ces chiffres inquiétants il y a malheureusement lieu d’intégré la triste dynamique imposé par le cycle des conflits récurrents en cours à l’est de notre pays qui constituent un facteur hautement significatif de l’augmentation de niveau des violences sexuelles est basées sur le genre. En effet, forcer par le brouillis des boots, crépitement des balles des ennemis de la République, les populations se retrouvent dans certains espaces contraintes à se déplacer massivement et à trouver le refuge dans des villages, camps ou autres. Les femmes et les jeunes filles étant majeures majoritairement représentées dans cette population se voient exposer par l’exode brutalement imposé à des atrocités de tous genres, ceux-ci parfois au prix de leurs vies. Vous êtes sans ignorez que cette expression ignoble de la violence particulièrement rediriger vers les femmes et les jeunes filles non obstacle d’humanisation, de traumatisme qu’elle fait subir empêchent nos femmes et nos jeunes filles de s’épanouir pleinement ainsi qu’a participé activement au processus du développement de la société. »
Il sied de noter que, plusieurs hautes personnalités dont les Présidents de deux chambres du parlement, le premier ministre ainsi que les représentants de l’union européenne étaient présent a cette cérémonie d’ouverture.
James Kabwe