Dans l’optique de réduire les risques sanitaires, le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi a instruit la ministre d’Etat en charge de l’environnement Eve Bazaïba et celui des finances Nicolas Kazadi d’implémenter en toute urgence le programme de gestion des déchets, des équipements électriques, électroniques et pneumatiques.
Cette décision du Président de la République a été prise lors de la cent-deuxième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, tenue le vendredi 16 juin dernier à la Cité de l’Union Africaine.
« Du Recouvrement de l’Eco-Redevance, le Président de la République a rappelé sa recommandation faite lors de la 85ème réunion du Conseil des Ministres tenue le 03 février 2023 évoquant le besoin pour notre pays d’implémenter le programme de gestion des déchets, des équipements électriques, électroniques et pneumatiques. Les objectifs principaux de ce programme visent : (i) la réduction des risques sanitaires et environnementaux inhérents au transfert de ces produits polluants des pays industrialisés vers notre pays ; (ii) la mobilisation à l’international des ressources sous forme d’éco-redevance évaluées à plusieurs centaines de millions de dollars » à en croire le compte rendu de la cent-deuxième réunion du conseil des ministres.
Et d’ajouter :
« Ces ressources devront être destinées non seulement à financer ledit programme mais à offrir une source de revenus supplémentaires au Gouvernement Congolais susceptible de permettre le financement d’autres projets d’assainissement, comme la gestion des déchets ménagers. Toutes ces ressources non collectées actuellement constituent un manque à gagner intolérable pour notre pays. Il est donc plus que nécessaire de faire diligence afin de rendre opérationnel ce programme, aussi bien dans son volet financier qu’environnemental » a indiqué le porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya lors de la lecture du compte rendu.
Le Chef de l’Etat a insisté en disant que, les barèmes applicables aux différents produits étant fixés sur base des standards internationaux bien connus des fabricants et des exportateurs, il n’y a donc aucune raison que la RDC continue à perdre ces fonds, qui lui sont pourtant nécessaires pour la mise en place d’une infrastructure de gestion et de retraitement des déchets.
NICOLE MBALAY