Le Docteur Cris Kacita, chargé des opérations dans le système de gestion du Programme National de lutte contre le Monkeypox et les fièvres hémorragiques virales (PNLMPOX-FHV) a annoncé mardi 18 juin 2024 à la presse locale que, sur les 8600 cas de Monkeypox enregistrés, au moins 410 personnes sont décédées en mi-juin 2024 en République démocratique du Congo.
Ce médecin chargé des opérations dans le système de gestion du (PNLMPOX-FHV) a fait savoir que, la situation sanitaire devient de plus en plus incontrôlable vu l’augmentation de nombre des personnes qui sont comptaminées.
«Au total, vingt-quatre (24) des vingt-six (26) provinces de la République démocratique du Congo sont touchées dont les quatre dernières Kongo Central, Nord-Kivu, Lualaba et Kinshasa, la seule à avoir connu des cas l’an dernier. On n’arrive pas à contrôler les mouvements des populations qui prennent notamment les baleinières. Nous observons une contamination humaine importante, notamment par les relations sexuelles. L’an dernier le pays a connu 14 000 cas pour 600 décès, à mi-juin 2024, la RDC compte déjà autour de 8600 cas avec 410 décès. À l’allure où vont les choses, nous risquons de devenir un pourvoyeur de cas pour les autres pays » a alerté le Docteur Cris Kacita du PNLMPOX-FHV.
Et d’ajouter :
« Le (PNLMPOX-FHV) craint une progression rapide de l’épidémie avec la promiscuité et les déplacés de guerre. Il y a eu trois cas en provenance de la zone de santé de Mushi en province de Maï-Ndombe, il y en a un qui s’est évadé et est rentré à Mushi. Le deuxième est presque guéri Le troisième attend le résultat mais va mieux. Nous n’avons pu réunir que 8 millions de dollars » a-t-il dit.
Il sied de noter que, le Monkeypox est une maladie virale similaire à la variole qui se transmet principalement par le contact direct avec les fluides corporels des animaux infectés, notamment les singes et les rongeurs.
HERVE KABWATILA