Alors que l’élection des membres du bureau définitif de la chambre haute du parlement fixée au mercredi 7 août 2024, au sein de l’Union sacrée, famille politique du Chef de l’Etat, les choses ne se définissent plus comme avant, le malaise continue à s’observer à la veille du début de dépôt des candidatures.
Le parti au pouvoir Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), première force politique au Parlement n’entend pas laisser la présidence aux alliés, il s’arroge trois postes dont la présidence, le rapporteur et le questeur du Senat.
D’autre part, l’ancien premier ministre Sama Lukonde, leader de la deuxième force politique au Sénat, présenté en son temps comme le ticket de l’Union sacrée se voit menacé avec l’actuelle position de l’UDPS mais reste serein car dit-il être bénéficiaire de la confiance du Chef de l’Etat.
Par ailleurs, dans plusieurs vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux, les combattants de l’UDPS menacent le chef de l’Etat de ne pas céder la présidence de la chambre haute du parlement aux alliés.
Certains membres du collège des présidents de l’Union sacrée, émettent leurs inquiétudes quant à ce qu’il considère comme désordre, tout en espérant que la solution sera trouvée avant le 02 août, date prévue pour le début des dépôts de candidatures.
A ce stade, seul l’arbitrage de Felix Tshisekedi peut mettre fin aux frustrations enregistrées dans sa famille politique pour résoudre ce problème persistant.
James Kabwe