La première Ministre Judith Suminwa a échangé avec les 13 représentants des vendeurs du marché de la Liberté, victimes de l’incendie qui s’est déclaré dans la nuit du 24 au 25 août 2024 aux jardins des Premiers, ce cadre naturel, pour dialoguer avec cette frange de la masse laborieuse.
Après plusieurs heures de discussions, la Cheffe du Gouvernement central a décidé de l’octroi, en urgence, d’une assistance financière aux victimes afin de leur permettre de subvenir aux besoins de leurs ménages. Elle a également promis de disponibiliser, dans un bref délai, des fonds pour le redémarrage de leurs activités.
Le numéro un du gouvernement central a encouragé les vendeurs du marché de la liberté à structurer leur commerce afin de bénéficier des avantages liés au système financier et commercial formel. Ainsi, ils pourront facilement accéder aux crédits bancaires pour plus de rentabilité.
La patronne de l’Exécutif national a notamment recommandé la mise sur pied d’une commission chargée d’élaborer la liste définitive de tous les sinistrés ayant effectivement perdu leurs biens, dans le but de leur donner des fonds de redémarrage afin de relancer leur négoce. Les représentants des victimes ont sollicité de la Cheffe du Gouvernement un délai de 72 heures pour travailler à l’élaboration de ces listes. « Aucune victime ne doit être oubliée », a insisté Judith Suminwa, qui tient à les indemniser rapidement.
Il est important d’élaborer une liste définitive de tous les vendeurs concernés et de leurs biens, car c’est essentiel de vous soutenir à l’approche de la rentrée scolaire », a dit la Première Ministre aux sinistrés. Au cours de ces échanges, il a été convenu de la réhabilitation urgente du pavillon 5, entièrement consumé par le feu.
À noter que le marché de la Liberté compte 21 pavillons, plus de 8 000 étalages, 65 magasins et 10 000 vendeurs recensés. La Cheffe du Gouvernement a ainsi souligné la nécessité de viabiliser ce grand centre de négoce, qui génère un attroupement journalier de plus ou moins 100 000 personnes.
Par ailleurs, les représentants des victimes ont loué la diligence avec laquelle la Première Ministre traite leur cas.
Cette rencontre, qui est intervenue 24 heures seulement après le sinistre, comme promis par la Première Ministre, a vu la présence de quelques membres du gouvernement central et provincial de la ville de Kinshasa, ainsi que le président de l’Assemblée provinciale de cette capitale de la République démocratique du Congo.
Grâce DIOMI