Le Vice-Premier en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières JACQUEMAIN SHABANI LUKOO, a annoncé mercredi 28 août 2024 dans son discours de clôture d’un atelier, la mise en place d’un projet de loi de Programmation de la Réforme de la Police Nationale Congolaise pour un quinquennat soit de 2025-2029.
Le patron de la territoriale JACQUEMAIN SHABANI, a laissé entendre qu’il s’est résolument engagé à défendre la politique générale de la Police Nationale Congolaise afin de stimuler le gouvernement à assurer le financement et l’élaboration de la loi sur la programmation de la PNC.
« Je m’engage à défendre la politique générale de la conduite de la police afin que le gouvernement de la République puisse assurer le financement et l’élaboration de la loi de programmation de la police nationale congolaise pour la professionnaliser et lui permettre d’éliminer en particulier les poches d’insécurité urbaine et rurale et en général sécuriser les personnes et leurs biens en restaurant l’autorité de l’État sur toute l’étendue du territoire national. Ainsi, la police nationale congolaise devra s’attaquer au phénomène Kuluna tout en pourchassant ces hors la loi jusque dans leurs derniers retranchements » a annoncé JACQUEMAIN SHABANI dans son allocution.
Et d’ajouter :
« D’où l’intérêt pour le CSRP d’organiser le présent atelier afin d’actualiser le projet de cette loi de programmation élaboré et transmis depuis 2022 à la Commission des lois du Gouvernement, sans avoir évolué depuis lors. Il sied de noter qu’en prélude de cet atelier, un groupe restreint composé des experts du CSRP et de la PNC a été mis en place par le SE/CSRP avec l’appui du PARP III/DCAF notamment pour actualiser les projets des textes législatifs et réglementaires jugés prioritaires dont cette Loi de programmation» a-t-il dit.
Par ailleurs, le Vice-premier ministre de l’intérieur et sécurité a souligné que le gouvernement verra comment revoir à la hausse la répartition des effectifs de la police à travers le territoire national, mais aussi le recrutement devrait désormais tenir compte des critères d’éligibilité.
HERVE KABWATILA