Dans sa communication lors de la 11ème réunion du Conseil des ministres tenue vendredi 30 août 2024 à la cité de l’Union Africaine, le Président de la République FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, a mis un accent particulier sur l’harmonisation du calendrier académique au sein des institutions d’enseignement supérieur et universitaire du pays.
Le Chef de l’Etat a souligné qu’il y a nécessité d’harmoniser le calendrier de la rentrée académique, dans l’optique de stopper cette tendance à l’anarchie où des établissements fixent de manière individuelle, et sans concertation la date de la rentrée.
« Le Président de la République tient à l’harmonisation du calendrier académique au sein de nos institutions d’enseignement supérieur et universitaire pour stopper cette tendance à l’anarchie où des établissements fixent de manière individuelle, et sans concertation, leur propre calendrier académique, notamment la date de la rentrée. Cette situation crée un désordre qui perturbe l’organisation, la préparation des étudiants, ainsi que celle de leurs parents» renseigne le compte rendu de la 11eme réunion du conseil des ministres.
Et de poursuivre:
« Pareille situation ne peut être tolérée. Il est impératif que tontes les institutions académiques respectent rigoureusement le calendrier fixé par les autorités compétentes. La rentrée académique doit être uniforme et synchronisée sur l’ensemble du territoire national, afin de garantir une gestion optimale de notre système éducatif et de favoriser l’égalité des chances pour tous les étudiants, tant au niveau national qu’au niveau international. La Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a été instruite à prendre immédiatement les mesures nécessaires pour assurer cette harmonisation. Car, il y a lieu de rappeler fermement à chaque établissement l’obligation de se conformer aux directives officielles », a martelé le Président de la République lors de cette réunion.
Pour clore ce chapitre, le Chef de l’Etat Felix Tshisekedi a insisté sur des sanctions strictes qui devront être appliquées à l’encontre des institutions qui persisteraient à se soustraire de cette mesure, tout en précisant qu’il attend un rapport sur l’exécution de cette instruction avant la prochaine rentrée académique.
BLAISE BAYOMBO