Au cours de la réunion du Conseil de Sécurité de l’organisation des Nations Unies (ONU) tenue lundi 30 septembre à New-York, la chargée de programme au Fonds pour les Femmes Congolaises à savoir Thérèse NZALE-KOVE, a présenté un rapport sur la situation humanitaire désastreuse de la RDC, tout en martelant sur le viol dont plusieurs femmes et jeunes filles ont été victimes lors de la tentative d’évasion à la prison centrale de MAKALA il y a quelques jours.
Devant le Conseil de sécurité des Nations Unies THERESE NZALE-KOVE a souligné que la situation humanitaire en République démocratique du Congo (RDC) devient de plus en plus inquiétante avec plusieurs cas de violences à répétition sur l’ensemble du territoire national.
« La situation humanitaire en République démocratique du Congo est désastreuse, elle est caractérisée par un taux très élevé des déplacés en interne, la montée de l’insécurité alimentaire et le fléau des violences sexuelles dans le chef des femmes et les enfants. Plus de 7, 3 millions des personnes sont déplacées à l’intérieur de leur propre pays, la majorité de 94% sont concentrés dans les 4 provinces orientales notamment, en ITURI, le NORD-KIVU et le SUD-KIVU ainsi que le TANGANYIKA. En relaxant le plan des réponses humanitaires est plombé dès lors qu’il est financé de 37%. L’ampleur des conflits armés récurrents et les crises multiformes dans l’Est de la RDC sur les civils en général et les femmes en particulier porte le préjudice à la paix en épanouissement individuel et collectif. L’ampleur de violences sexuelles qui sévit dans cette partie Est de la RDC viennent d’aggraver la vulnérabilité et l’impact de manière disproportionnelle aux femmes et les filles » a déclaré THERESE NZALE-KOVE devant le conseil de sécurité des Nations-Unies sur la RDC.
Et d’ajouter :
« À ceci s’ajoute l’agression et l’esclave sexuelle, l’enlèvement, le mariage forcé, les violences psychologiques. Le manque d’accès aux nourritures et d’autres produits de premières nécessités qui exposent encore plus des femmes, les filles et les enfants déplacés. Enquête de ces besoins vitaux, ils en courent un risque d’être de nouveau confronté aux nouvelles violences sexuelles mais aussi la précarité contextuelle qui les contraient à recourir aux relations sexuelles transactionnelle pour la survie abusivement appelé ‘’sexe de survie ‘’ avec plus de 90 milles cas de violences sexuelles documentés l’année dernière, il est claire que la protection des femmes et filles n’est pas garantie. En dehors des zones de conflits y compris lors qu’ils fuient l’insécurité à l’intérieur autour de camps des personnes déplacées, elles sont toujours en proie des prédateurs. Le récent cas de viol collectif de 268 femmes et filles dans la prison centrale de Makala à Kinshasa est un exemple concret mais malheureusement nombreuses femmes parmi les survivantes n’ont pas accès aux services de soins médicaux » a-t-elle souligné.
La chargée de programme au Fonds pour les Femmes Congolaises, a par ailleurs évoqué l’impact de la crise humanitaire actuelle en République démocratique du Congo (RDC) notamment sur les femmes, les filles et les enfants en particulier.
HERVE KABWATILA