Le député et ancien Gouverneur du Kasai oriental Alphonse Ngoy Kasanji appelle le secrétaire général de l’UDPS Augustin Kabuya et d’autres responsables politiques tenants la thèse de la révision constitutionnelle actuellement de ne pas distraire le président de la République et surtout de ne pas engager le pays sur la voie tumultueuse.
« Il ne faut pas que nous ouvrions une voie qui détourne l’attention de tous , dès le début du mandat, alors qu’il y a des attentes énormes du souverain primaire. Aux Etats-Unis, le mandat présidentiel est de quatre ans seulement , mais les réalisations sont probablement de plus de cinquante ans comparativement à ici chez nous. C’est une question de volonté politique. En Tanzanie et au Sénégal , ils ont des TGV , mais ici chez nous, nous pleurons d’avoir les trains ordinaires au point de déplacer le chef de l’Etat pour l’inauguration d’une locomotive ordinaire de service national. » a écrit sur son compte x ce cadre de l’Union sacrée de la Nation
Et de préciser :
« La construction d’un kilomètre du chemin de fer semble être moins coûteuse par rapport aux coûts par kilomètre des routes asphaltées en RDC , on y pense probablement moins. Nous n’avons aucune autoroute alors qu’au Congo d’en face ils n’ont que plus ou moins quatre millions d’habitants, mais ils en ont . Chez nous, malgré les embouteillages, c’est la moindre de nos soucis. Soyons sérieux et aidons le président Tshilombo à marquer notre population en posant des actes de grande envergure qui honorent la mémoire du combat de son père le Sphinx de Limete. »
Et de marteler encore :
« Qu’on ne plonge pas dès à présent dans la distraction en utilisant peut -être l’argent destiné à construire pour le maintien, mais que le peuple congolais mange à sa fin et que lui même dise : pourquoi irons nous chercher ailleurs, il est le meilleur. Vous allez peut être me critiquer, mais j’estime que ce n’est pas le moment d’engager le pays sur cette voie tumultueuse .Qu’on se rappelle des propos responsables du candidat président de la République Fatshi sur cette question. Le pouvoir enivre si on y prend goût, mais il y a lieu de marquer autrement l’histoire. »
Il faut noter que dans le même texte , le député national Alphonse Ngoy Kasanji a précisé que le parti au pouvoir doit s’engager à « créer L’Etat véritablement de Droit et la joie de vivre comme aux années 1970 quand 1Z =2 $ » a-t-il conclu .
La rédaction