Le numéro un de l’Emploi et Travail EPHRAÏM AKWAKWA, a conféré lundi 28 octobre 2024 dans son cabinet de travail à Kinshasa, avec l’ambassadrice du Canada accréditée en la République démocratique du Congo, MARYSE GUILBEAULT sur la consolidation du partenariat pour accompagner l’assainissement du climat des affaires entre les deux pays.
Ce membre de l’Exécutif Central de la République démocratique du Congo (RDC), a laissé entendre que le gouvernement canadien s’est dit prêt à accompagner de l’assainissement du climat des affaires, afin de garantir les investissements étrangers.
« La consolidation du partenariat entre la RDC et le Canada était au centre d’un échange entre le ministre de l’Emploi et travail et l’ambassadrice canadienne pour l’accompagnement de l’assainissement du climat des affaires, afin de garantir les investissements étrangers. Depuis plus de soixante ans, les deux pays entretiennent des relations harmonieuses avec plusieurs projets, dont le Programme du développement économique, l’appui à l’Institut national de préparation professionnelle (INPP) et l’apport financier du Canada de plus de 200 millions de dollars canadiens par année dans différents secteurs d’intervention » expliqué EPHRAÏM AKWAKWA, ministre de l’Emploi et travail.
MARYSE GUILBEAULT a fait savoir à tour qu’ensemble avec le ministre, ils ont pu explorer les besoins dans la société économique congolaise chez les jeunes sur le type de formation qu’ils pourraient bénéficier pour contribuer au développement de la RDC notamment des industries du secteur énergétique.
« C’était ma première rencontre avec le ministre du Travail et Emploi, au cours de laquelle nous avons énormément échangé autour du partenariat entre nos deux pays, étant donné que le Canada est un partenaire actif dans le domaine de la formation professionnelle pour les plus jeunes, jeunes et femmes, l’alphabétisation et différents niveaux de perfection technique. On a décidé ensemble qu’on allait continuer à se réunir de façon plus périodique de sorte à anticiper les besoins du développement de main d’œuvre à court moyen pour combler les besoins. Et surtout, a poursuivi l’ambassadrice du Canada, « pour s’attaquer aux problèmes de sous-emploi qui affectent environ 78% des jeunes sans emploi et ceux qui sont à l’emploi dans des secteurs informels et ne sont pas bien rémunérés » a dit MARYSE GUILBEAULT.
La même source souligne que plusieurs entreprises canadiennes sont intéressées par des projets de développement en République démocratique du Congo, notamment le projet construction d’une centrale solaire d’une capacité de 1000 MW dans le Plateau de BATEKE.
HERVE KABWATILA