MOÏSE KATUMBI CHAPWE, président de la formation ‘’Ensemble pour la République ‘’ s’oppose farouchement contre les propos tenus par le Chef de l’État Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO dans la province du Haut-Katanga, sur le changement ou révision de la Constitution de la République démocratique du Congo (RDC).
Cet opposant rappelle au Président de la République Felix Tshisekedi que le Peuple est suffisamment mature pour ne pas oublier ses souffrances et les remplacer par une fausse panique qu’il cherche à créer, en prêchant une déformation des termes constitutionnels clairs, toujours pour parvenir à ses fins.
« Décidément, Félix Tshisekedi ne reculera devant rien pour se maintenir au pouvoir au-delà de ce second mandat usurpé et assume avec grande fierté son statut de dictateur. Il l’a affiché à l’occasion de son adresse de le samedi 16 novembre à la Place de la Poste de Lubumbashi ! Durant six longues années, il a ignoré les préoccupations et les priorités des congolais. Aujourd’hui, la série de mensonges continue. Il prétend que pour mieux diriger, il doit changer la Constitution qui serait la cause des misères de la population. Et sa déclaration stupéfiante sur l’article 217 de notre Constitution, prétendument « concoctée à l’étranger par des étrangers », ne fait que révéler son ignorance des principes juridiques dont la compréhension ne nécessite même pas une expertise en matière constitutionnelle »
Et de poursuivre :
« Pour parvenir à ses fins et croyant peut-être ainsi faire oublier la faim, il s’adonne à une interprétation erronée de l’article 217 de notre constitution qui, dans son esprit et dans sa lettre, n’est ni une innovation ni une particularité de notre constitution. Pire, la souveraineté n’est pas à confondre avec le territoire. Le Peuple est suffisamment mature pour ne pas oublier ses souffrances et les remplacer par une fausse panique que l’on voudrait créer en prêchant une déformation des termes constitutionnels clairs! Toujours pour parvenir à ses fins, Félix Tshisekedi n’hésite pas à profaner la mémoire de nos martyrs. Hier, il appelait ces héros à faire le sacrifice ultime de leur vie pour préserver la Loi Fondamentale. Aujourd’hui, il piétine leur sang pour assouvir sa soif du pouvoir. À cette allure, un dictateur risque de finir seul, chassé et abandonné, laissant derrière lui un peuple en révolte » a-t-il fait savoir.
Signalons que dans son meeting populaire tenu dimanche 17 novembre 2024 au stade de Kipushi dans le Haut-Katanga, le Chef de l’État a fait savoir qu’en tant que garant de la nation, il va instituer une commission pour réfléchir sur la révision ou le changement de la Constitution de la République.
BLAISE BAYOMBO