Le ministre du Portefeuille, Jean Lucien BUSSA TONGBA, a annoncé la tenue des États généraux des entreprises du Portefeuille de l’État, qui se dérouleront du 9 au 14 décembre 2024 au Centre financier de la ville de Kinshasa, en République démocratique du Congo.
D’après Jean-Lucien BUSSA TONGBA, en effet, sous d’autres cieux, les entreprises du Portefeuille de l’État ont accompli plusieurs missions, d’autant plus qu’elles jouent un rôle important dans l’économie d’un pays. Elles sont un vecteur de croissance de l’économie, contribuent au PIB, au budget de l’État et participent à la création d’emplois.
Elles produisent des biens et des services destinés à la consommation à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Ces entreprises du portefeuille de l’État, poursuit-il, ont une mission de service public.
« Voilà le genre d’entreprises performantes dont la RDC a besoin. Le problème qui se pose est que, depuis plusieurs décennies, ces entreprises publiques sont devenues moins performantes. La question est de savoir quelle en est la raison. Il faut donc diagnostiquer », a indiqué Jean-Lucien BUSSA TONGBA avant de rassurer que des questions sur la gouvernance, la mauvaise gestion, l’approche stratégique du gouvernement vis-à-vis de ses entreprises et le rôle de l’État seront posées.
«Voilà pourquoi il était important de pouvoir organiser ces États généraux, 24 ans après, pour que tous les acteurs scientifiques, politiques, les gestionnaires et les acteurs de la société civile puissent se réunir pour établir un diagnostic sans faille, sans gants d’une part, et d’autre part, pour fournir des recommandations qui seront déclinées en réformes éventuelles et permettront d’améliorer la performance des entreprises du Portefeuille», a-t-il fait remarquer.
Le patron du Portefeuille de l’État est persuadé que de ces États généraux sortiront des recommandations compatibles avec le problème de ces entreprises, de sorte qu’après ces travaux, l’on fixe le cap et définisse une feuille de route.
Il sied de noter que Jean-Lucien BUSSA a laissé entendre que les États généraux du Portefeuille de l’État se veulent un diagnostic sans faille ni gants en vue des réformes éventuelles des entreprises publiques.
GRACE DIOMI