Le Porte-parole des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le Général-Major Sylvain Ekenge, lors d’un briefing de presse en direct sur la télévision nationale (RTNC) ce jeudi 09 janvier 2025 a annoncé que depuis ce matin la localité de Masisi centre est sous contrôle des rebelles de l’AFC et de l’armée rwandaise.
Le Général-Major Sylvain Ekenge a fait savoir que Masisi centre est sous contrôle des rebelles de l’AFC et de l’armée rwandaise depuis ce jeudi cet après-midi et dans l’entre temps, les forces loyalistes continuent le combat.
« Les FARDC progressent remarquablement sur les lignes de front. Ngungu est sous contrôle total, ainsi que l’ensemble des positions environnantes. Du côté de Masisi, les forces loyalistes ont récupéré la cité de Masisi hier (mercredi 8 janvier), tandis que les terroristes du M23 et leurs parrains rwandais tenaient le point stratégique de Kalonge, ce qui leur a permis de réoccuper Masisi-Centre cet après-midi (jeudi 9 janvier). Les combats se poursuivent, mais notre détermination reste sans faille », a déclaré jeudi le Porte-parole des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le Général-Major Sylvain Ekenge.
Et d’ajouter :
« Sur l’axe Saké, les FARDC ont délogé les forces spéciales rwandaises des hauteurs stratégiques. Grâce à une combinaison efficace de moyens aériens, terrestres et d’artillerie, l’ennemi subit d’importantes pertes en hommes et matériel. Le moral des troupes est au plus haut. Malgré les renforts incessants des terroristes du M23 par l’armée régulière rwandaise, les FARDC restent résolues à libérer chaque portion du territoire national occupée par l’ennemi. Trente ans d’agression, ça suffit ! Les FARDC s’engagent avec tous les moyens pour mettre un terme à cette agression qui dure depuis trois décennies. Le peuple congolais peut compter sur une armée plus déterminée que jamais » A-t-il dit
Selon les déclarations du général Ekenge, cette prise de contrôle fait suite à d’intenses affrontements entre les forces loyalistes et les rebelles du M23. Les combats, qui ont duré plusieurs heures, n’ont pas permis aux FARDC de maintenir leur position dans ce territoire sensible.
HERVÉ KABWATILA
