La Fédération des Entreprises du Congo désapprouve à son tour l’arrêté portant réajustement du nouveau Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti « SMIG » fixe unilatéralement à Quatorze Mille Cinq Cents (14.500CDF) pour le travailleur manœuvre ordinaire, fait par le ministre du travail Ephraim Ekwakwa.
Dans sa correspondance datant du 14 janvier, et rendu public ce jour dont une copie a été exploitée par la rédaction de Foxtime.cd, la FEC soulève plusieurs préoccupations juridiques tant
sur la forme que sur le fond des textes
légaux et règlementaires en vigueur, qui nécessitent une harmonisation.
« Sans ignorer l’intention de veiller à l’amélioration de conditions de vie des travailleurs face à la dépréciation monétaire, cet arrêté, à la lumière de l’analyse des textes légaux et règlementaires en vigueur, soulève quelques préoccupations juridiques, tant sur la forme que sur le fond, nécessitant une harmonisation. C’est ainsi que la Fédération des Entreprises du Congo sollicite de votre autorité une audience, de préférence le lundi 20 janvier 2025 aux lieu et heure de votre
convenance afin d’échanger sur les voies et moyens susceptibles de remédier dans le
but ultime de veiller au bon climat des affaires dans son volet de récente juridiqueet de demeurer regardant des textes juridiques applicables dans la fixation et
l’ajustement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti « SMIG» dans le pays. »
Peut-on lire dans la correspondance.
Il y a lieu de rappeler que, la Première Ministre Judith SUMINWA à dans une note, rendue publique le vendredi 17 janvier 2025 instruit le ministre d’état en charge du travail de rapporter son arrêté du 31 décembre 2024, portant justement du Salaire Mininum Interprofessionnel Garanti (SMIG), dans les entreprises et établissements de toute nature en République démocratique du Congo, pour non respect de la procédure requise en la matière, le vice de forme et incompétence matérielle de l’auteur.
James Kabwe