Une réunion conjointe des ministres des Affaires étrangères de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) est programmée pour ce lundi 17 mars 2025 à Harare, selon un communiqué publié par l’EAC dont une copie consultée par la rédaction de FOXTIME.CD en ce jour. Cette rencontre, qui devait initialement se tenir le 28 février, revêt une importance cruciale dans le contexte actuel de tensions en République démocratique du Congo (RDC).
L’objectif principal de cette réunion est d’examiner, délibérer et adopter des mesures et des initiatives visant à soutenir le rétablissement de la paix dans l’Est de la RDC, une région en proie à des violences persistantes, exacerbées par l’agression rwandaise. Les ministres des Affaires étrangères des deux communautés régionales se pencheront sur les moyens de renforcer la coopération et de mobiliser des ressources pour faire face à cette crise humanitaire.
La situation en RDC a attiré l’attention internationale, avec des appels croissants à une intervention régionale pour mettre fin aux hostilités et protéger les civils. Les ministres discuteront également des mécanismes de suivi et d’évaluation des initiatives adoptées, afin d’assurer leur mise en œuvre effective sur le terrain.
Cette réunion s’inscrit dans un cadre plus large de coopération régionale, visant à promouvoir la stabilité et le développement durable en Afrique de l’Est et australe. Les attentes sont élevées quant aux résultats de cette rencontre, qui pourrait marquer un tournant dans les efforts de paix dans la région.
Les observateurs internationaux et les acteurs de la société civile suivent de près cette réunion, espérant qu’elle aboutira à des décisions concrètes et à un engagement renouvelé en faveur de la paix en RDC. Les ministres des Affaires étrangères de la SADC et de l’EAC sont appelés à faire preuve de leadership et de solidarité face à cette crise humanitaire qui touche des millions de personnes.
La communauté internationale attend avec impatience les conclusions de cette réunion, qui pourrait avoir des répercussions significatives sur la stabilité de la région et le bien-être des populations affectées.
HERVÉ KABWATILA
