Plusieurs élèves de la République démocratique du Congo, précisément dans la province de l’Ituri et au Nord-Kivu, ont raté les Épreuves nationales de fin d’études primaires (ENAFEP) qui ont eu lieu durant deux jours.
Dans la sous-division éducationnelle Mambasa II, en territoire éponyme, dans la province de l’Ituri, plus de 400 élèves finalistes ont raté, tandis que dans le territoire de Walikale, 665 élèves , en raison de l’instabilité sécuritaire dans les sous-divisions provinciales de l’éducation de ces deux provinces, selon les informations des divisions éducatives de ces provinces.
»La sous-division éducationnelle Mambasa II a organisé neuf centres avec un total de participants chiffré à 2.241 écoliers et les examens se sont bien déroulés néanmoins 407 écoliers ont raté les épreuves et il y a du mal à identifier les raisons de ces abandons, car tout est gratuit à l’école primaire », a-t-il indiqué.
Selon le directeur de la sous division provinciale de walikalé qui livre la nouvelle à indique que les 9 centres de passation d’examen devaient recevoir 3.165 finalistes pour cette édition, mais 2.500 seulement se sont présentés.
Et d’ajouter :
» L’examen s’est bien déroulé dans tous les 9 centres que nous avons organisés. Seulement nous regrettons l’absence de 665 candidats à cette épreuve suite à la situation sécuritaire. Ces enfants qui ont fui avec leurs parents viennent de rater l’examen et du coup l’année devient blanche pour eux car ils doivent attendre la prochaine édition pour qu’ils franchissent la 6ème année primaire et espérer entrer en 7ème année à moins qu’ils se soient réfugiés dans des zones calmes, mais la majorité est en brousse », a dit cette autorité éducationnelle.
Des sources indépendantes dans la région pointent d’un doigt accusateur les attaques répétées des rebelles ADF dans plusieurs agglomérations, causant le déplacement de la population vers des entités sécurisées.
Les responsables de ces divisions ont fait savoir que ces absences sont consécutives au déplacement forcé de plusieurs familles qui ont fui avec leurs enfants la persistance de l’insécurité, la majorité étant dans la brousse.
GRACE DIOMI