Le Front commun pour le Congo (FCC) a appelé à un sursaut collectif pour préserver la cohésion nationale dans un contexte de crise sécuritaire dans l’Est et des tensions politiques accrues sur l’ensemble du territoire national.
En réaction au procès en cours contre l’ancien Président de la République, Joseph Kabila, cette plateforme politique de l’opposition est montée au créneau pour dénoncer un climat politique qui menace les fondements de la nation et assombrit l’avenir du peuple congolais.
Dans sa déclaration, le FCC souligne que le procès en cours devant la Haute Cour militaire illustre les « turbulences graves » que traverse le pays sous le régime Tshisekedi.
Pour ce regroupement politique, cette action judiciaire contre l’ancien Chef de l’Etat et sénateur à vie, constitue une tentative de déstabilisation politique. Il dénonce une démarche qui pourrait aggraver les tensions nationales.
Alors que Joseph Kabila est poursuivi pour « trahison, de participation à un mouvement insurrectionnel, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité », des charges liées à son soutien présumé à la coalition rebelle AFC/M23, sa famille politique rappelle la nécessité de respecter les droits fondamentaux de tous les acteurs politiques, y compris ceux de l’opposition.
A ce titre, le Front Commun pour le Congo réaffirme que Joseph Kabila demeure un acteur de paix, animé par un profond désir d’unité nationale. Il a réitéré la disponibilité du Président honoraire à mettre son expérience au service de la République.
En juillet, le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani a clarifié la position du gouvernement sur le rôle réservé à l’ancien Président de la République, Joseph Kabila, dans le processus de résolution de la crise sécuritaire et humanitaire dans l’est du pays.
Le patron de la Territoriale a déclaré qu’aucun traitement particulier n’est prévu pour le sénateur à vie.
« Nous n’attendons rien de Joseph Kabila », a affirmé Jacquemain Shabani précisant que Joseph Kabila sera pris en charge par l’accord de paix de Doha, négocié directement entre ses hommes ( les rebelles de l’AFC-M23) et le gouvernement congolais.
« Nous ne pensons pas réserver à l’ancien Président Joseph Kabila un traitement particulier », a-t-il martelé.
Mont Carmel NDEO