La délocalisation des tombes au cimetière « Maman Marie », situé dans le quartier N’djili Brasserie de la commune de N’sele, a été annoncée en raison de travaux de construction des rocades Sud-ouest et Sud-est. Cette information a été relayée dans un communiqué consulté ce vendredi 15 août 2025 par la rédaction de Foxtime.cd.
Dans le communiqué signé par l’ingénieur Georges Koshi, secrétaire général aux Infrastructures et travaux publics (ITP), il est précisé : « Il est porté à la connaissance des familles ayant enterré leurs proches au cimetière +Maman Marie+ à N’djili Brasserie, dans la commune de N’sele, à Kinshasa, qu’une opération d’identification est en cours en vue de la délocalisation des tombes qui seront impactées par les travaux de construction des rocades Sud-ouest et Sud-est de la Ville Kinshasa. »
« Il est porté à la connaissance des familles ayant enterré leurs proches au cimetière +Maman Marie+ à N’djili Brasserie, dans la commune de N’sele, à Kinshasa, qu’une opération d’identification est en cours en vue de la délocalisation des tombes qui seront impactées par les travaux de construction des rocades Sud-ouest et sud-est de la Ville Kinshasa », a-t-on lu dans le communiqué signé par l’ingénieur Georges Koshi, secrétaire général aux Infrastructures et travaux publics (ITP) et coordonnateur de la Commission interministérielle chargée de la délimitation des servitudes non aedificandi et de la matérialisation de l’expropriation pour cause d’utilité publique dans le tracé des rocades Sud-est et sud-ouest dans la ville de Kinshasa ainsi que de préparation d’un avant-projet d’un plan particulier d’aménagement de la zone du projet.
Cette décision pourrait susciter des inquiétudes parmi les familles concernées, qui se retrouvent face à la nécessité de déplacer les restes de leurs proches. Les autorités locales ont promis d’accompagner les familles dans ce processus délicat, mais les modalités de cette opération restent floues.
Les travaux de construction des rocades, qui visent à améliorer la circulation dans la capitale, sont jugés nécessaires par les autorités, mais soulèvent des questions éthiques et émotionnelles concernant le respect des lieux de sépulture. Les familles sont invitées à se rapprocher des services compétents pour obtenir des informations supplémentaires sur les démarches à suivre.
HERVÉ KABWATILA