Malgré l’annonce de la décentralisation des centres de capture et leur opérationnalisation dans plusieurs provinces du pays, en plus de Kinshasa, l’obtention d’un passeport ordinaire demeure un véritable parcours du combattant.
Depuis le lancement du nouveau passeport par la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, les requérants se plaignent de la lenteur administrative de la part des services concernés.
En début de semaine, des demandeurs ont manifesté devant le bâtiment du ministère des Affaires étrangères pour réclamer la délivrance de leurs documents, affirmant que beaucoup d’entre eux avaient rempli toutes les formalités nécessaires.
Face à cette grogne, le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères a reçu le même jour une délégation de requérants désireux de s’informer sur l’évolution du traitement des demandes de passeports déposées avant le 5 juin 2025.
Lors de cette rencontre, le Secrétaire général a annoncé la mise en place d’un service spécialisé dédié au traitement des dossiers en attente. Il a invité les concernés à se présenter auprès de ce service, munis des justificatifs nécessaires, incluant le numéro de demande pour ceux ayant déjà effectué la capture biométrique, ou le numéro du formulaire pour ceux n’ayant pas encore été capturés.
« Le Secrétaire général a réaffirmé la volonté du gouvernement d’assurer un traitement équitable, transparent et efficace de l’ensemble des dossiers », indique déclaré le ministère.
Depuis son lancement en juin, le nouveau passeport se veut à la pointe de la sécurité, intégrant des technologies modernes telles qu’une micropuce RFID (Radio Frequency Identification) sans contact, une page de données en polycarbonate résistante à la falsification, ainsi que des hologrammes et des filigranes pour contrer la contrefaçon.
Le coût de ce document est fixé à 75 USD, avec des options de paiement disponibles via les agences de la banque Equity BCDC ou en ligne sur le site officiel dédié aux demandes de passeport.
Mont Carmel NDEO