Le capitaine Junior Mboso a été arrêté récemment, suscitant des réactions au sein du cabinet du deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia PWANGA. Ce dernier a affirmé que son fils est majeur et qu’il assumera ses responsabilités face à cette situation controversée.
Le cabinet de Christophe Mboso a pris ses distances par rapport à l’arrestation, soulignant que Junior Mboso est un adulte responsable de ses actes. Christophe Mboso a déclaré que son fils fera face aux conséquences de ses actions, affirmant ainsi la nécessité de la responsabilité individuelle.
« Il circule dans les réseaux sociaux un démenti attribué à la cellule de communication du Deuxième Vice-Président de l’Assemblée nationale, I’Honorable Christophe MBOSO N’KODIA PWANGA à la suite de la prétendue démission du Commissaire principal Junior MBOSO KAZADI.La cellule de Communication porte à la connaissance de l’opinion que ce pamphlet et fait dans le but de nuire à la réputation et à l’honneur de I’Honorable Christophe MBOSO N’KODIA PWANGA ne l’engage pas etn’émane pas d’elle.Par ailleurs, la Cellule de Communication tient à faire savoir que Monsieur Junior MBOSO, majeur de son état et policier de carrière n’a pas besoin de l’aval de son père pour poser les actes qui n’engagent que sa personne. » Peut-on lire dans ce document publié ce mercredi 27 août 2025 dont une copie consultée par la rédaction de Foxtime.cd
Et d’ajouter :
« Engager le nom de l’Honorable Christophe MBOSO N’KODIA PWANGA aux actes posés par son fils, n’est qu’un raccordement frauduleux qui n’a que pour but de ternir l’image du Patriarche qui a consacré toute sa vie pour l’intérêt de la Nation et s’est voué au soutien indéfectible à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHSEKEDI TSHILOMBO. » Poursuit-il
Contexte de l’arrestation du commissaire Junior Mboso
L’arrestation du capitaine Junior Mboso a eu lieu après sa démission de la Police Nationale Congolaise (PNC). Cette démission a été annoncée moins de 24 heures avant son arrestation, créant un climat d’incertitude et de spéculation.
Cette affaire pourrait avoir des répercussions sur la réputation de Christophe Mboso et sur sa position au sein de l’Assemblée nationale.Les opposants politiques pourraient utiliser cette situation pour critiquer la gestion de la sécurité et de la police en République Démocratique du Congo.
L’arrestation du capitaine Junior Mboso soulève des questions sur la responsabilité et la transparence au sein des institutions congolaises.
HERVÉ KABWATILA