Ce Lundi 08 septembre 2025, à l’ouverture de la conférence scientifique Genocost, organisée en marge de la 60ᵉ session du Conseil des droits de l’homme, Adama Dieng, premier envoyé spécial de l’Union africaine pour la prévention du crime de génocide et des autres atrocités de masse, a évoqué un rapport important, dit « Mapping », qui met en lumière des crimes graves tels que des massacres, des viols systématiques et d’autres formes de violences susceptibles d’être qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Dans la salle XVII Emirates Room du Palais des Nations à Genève, M. Dieng a souligné que « le constat du rapport Mapping a conduit à des appels à la justice, à la fin de l’impunité et à des enquêtes et poursuites contre les responsables de ces actes ». Il a rappelé que ce document souligne l’urgence de réformes dans les domaines de la justice et des services de sécurité, face à l’impunité persistante et à la répétition des violations graves des droits humains et du droit international humanitaire.
Ce rapport, fruit d’une enquête approfondie, constitue un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle agisse afin de garantir que les auteurs de ces atrocités soient tenus responsables, et que des mesures concrètes soient prises pour prévenir la répétition de tels crimes.
La conférence Genocost, qui réunit experts, décideurs et acteurs de la société civile, vise à renforcer la compréhension scientifique des mécanismes du génocide et des atrocités de masse, et à promouvoir des stratégies efficaces de prévention.
Le message d’Adama Dieng résonne comme un avertissement et un appel à l’action : sans justice et réforme, l’impunité risque de perdurer, laissant la porte ouverte à de nouvelles violations des droits fondamentaux.
HERVÉ KABWATILA