Le sous-directeur des Lignes Maritimes Congolaises (LMC), Christian Tshidibi a conduit la délégation de la Direction provinciale à l’atelier consacré à la vulgarisation de l’accord de l’Agence de facilitation du transport en transit du corridor de Lobito qui s’est tenu 10 au 12 septembre, à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba.
Lors de ces assises regroupant des personnalités politiques et du secteur du transport, le vice-gouverneur de la province hôte Clément Mufundji Tshinat Karl a mis avant les atouts de cet ambitieux projet qui, a-t-il souligné, constitue un levier de stabilité, de désenclavement et de développement partagé pour la RDC, l’Angola et la Zambie.
Dans son intervention, Clément Mufundji a affirmé que le corridor de Lobito est la clé des ressources naturelles et humaines de la province cobaltifère du Lualaba et de la RDC.
« Selon la Banque africaine de développement, il pourrait accroître de plus de 20 % le commerce frontalier dans les cinq prochaines années », a-t-il affirmé s’exprimant au nom de la gouverneure du Lualaba, Marie-Thérèse Masuka Saini Fifi, empêchée.
Le corridor de Lobito est une infrastructure commerciale majeure reliant le port Angolais de Lobito aux provinces minières de la RDC et au nord de la Zambie.
Inscrit dans le cadre d’un vaste programme ferroviaire estimé entre 1 300 et 1 700 kilomètres, le corridor doit relier directement le port de Lobito aux zones minières de la RDC et à la Zambie.
Lobito se veut également une alternative aux routes saturées d’Afrique australe et orientale et ambitionne de fluidifier la circulation des biens et services dans la région.
Au-delà du transport, il s’agit d’un instrument d’intégration régionale et de compétitivité économique durable.
Pour le gouvernement congolais, le corridor de Lobito représente une alternative logistique fiable et structurante permettant de réduire considérablement le temps de transit de minerais vers les ports de l’Atlantique améliorant ainsi la compétitivité de la chaîne de valeur.
La Rédaction