Dans une tribune fournie et assez enflammée , l’ancienne candidate à la présidentielle française de 2007 et ex ministre de l’environnement Ségolène Royal déplore le manque de vision de la France et la faiblesse de la politique étrangère face à la situation au Niger où un coup d’Etat a renversé le président élu et dans toute la région du Sahel où l’hégémonie française est réduite.
« Quelle désolation. Niger Mais ce ne sont pas les Français ni la France qui sont visés par ce rejet. Ce sont les politiques conduites, les déclarations blessantes, le manque de culture…Depuis l’injure «l’Afrique n’est pas encore entrée dans l’histoire» de NS, les indignes bombardements meurtriers sur la Libye, l’insuffisance à développer l’accès à l’énergie et à l’éducation en même temps que la présence militaire, comme d’ailleurs les militaires français le demandaient en alertant sur les grands effets catastrophiques sur l’alimentation de la sécheresse du lac Tchad et autour, l’absence de vision de tous les ministres des affaires étrangères sur un nouveau partenariat avec l’Afrique et leurs déclarations plus que douteuses comme par exemple « les compromis à l’africaine »
Et de proposer :
« Un autre partenariat égalitaire et respectueux est possible, à commencer par les questions énergétiques (pourquoi l’abandon de l’alliance solaire internationale?), climatiques et culturelles. On peut aussi évoquer la lenteur de la restitution des biens culturels volés ou spoliés ou achetés à bas prix dans des collections privées. Il est plus que temps de monter de niveau et de perspective. Car les réactions hostiles sont d’autant plus fortes que l’attachement pour ne pas dire l’amour pour la France a été déçu, et que le spectacle des chaos que nous subissons actuellement en France n’est pas de nature à rétablir le respect et la considération malgré les attachements affectueux à la francophonie »
Il sied de noter que concernant la Perte d’influence française au Niger , Ségolène Royal déplore tout simplement le manque de vision des ministres des affaires étrangères d’Emmanuel Macron
La rédaction